.png)
C’était l’alerte générale au groupe scolaire Jean-Jaurès de Pavie avec cet avis de tempête. La tempête était fictive certes mais l’exercice était lui bien réel. Organisé par Mr Jo Kouyoumji directeur de l’école pour le côté primaire et par Mme Géraldine Chaleat directrice de l'école maternelle de Pavie, cet exercice grandeur nature concernait tous les enfants dans le cadre du PPMS .
Quelle est la définition d’une tempête ?
Une tempête est avant tout caractérisée par des vents violents définis par l’échelle de Beaufort. Créée au XIXe siècle par un amiral britannique, elle est toujours utilisée en météorologie marine et permet de qualifier la force des vents.
Une tempête est donc constituée de vents moyens atteignant entre 89 et 102 km/h (soit le degré 10 sur l’échelle de Beaufort). Sur la mer, on observe alors de très grosses lames déferlantes, une écume à larges bancs formant des traînées blanchâtres. Sur la terre, on peut voir des arbres déracinés, d’importants dégâts matériels, et parfois même des adultes renversés. Lorsque la vitesse moyenne du vent atteint 103 à 107 km/h en moyenne, alors on parle de tempête violente. Et lorsqu’elle dépasse les 180 km/h, on parle d’ouragan.
Le PPMS késako ?
Les écoles et les établissements scolaires peuvent être confrontés à des accidents majeurs, qu'ils soient d'origine naturelle (tempête, inondation, submersion marine, séisme, mouvement de terrain...), technologique (nuage toxique, explosion, radioactivité...), ou à des situations d'urgence particulières (intrusion de personnes étrangères, attentats...) susceptibles de causer de graves dommages aux personnes et aux biens. En conséquence, chacun doit s'y préparer, notamment pour le cas où leur ampleur retarderait l'intervention des services de secours et où l'école ou l'établissement se trouveraient momentanément isolés. Tel est l'objectif du plan particulier de mise en sûreté (PPMS) face aux risques majeurs, adapté à la situation précise de chaque école et de chaque établissement, qui doit permettre la mise en œuvre des mesures de sauvegarde des élèves et des personnels en attendant l'arrivée des secours ou le retour à une situation normale.
Après les exercices incendie qui sont réalisés une fois par trimestre, l’exercice intrusion, c’était au tour d’un risque majeur naturel la tempête.
Les observateurs
Ils étaient tous là : Jean-Michel Blay le maire accompagné de Jacques Faubec adjoint, Mme Paquita Bannier-Gauthier secrétaire générale Inspection Académique, Mme Jager gendarmerie, le Commandant Jean-Carlo Auriol Sapeur-Pompier de Pavie), M. Philippe Lacordais (intervenant PPMS académique), Mme Paquignon représentante des parents d'élèves, Mme Nathalie Beust directrice de l’ALAE et des deux spécialistes à Jean-François Malange et Romain Baude Chargés de mission Risques majeurs auprès du Rectorat de Toulouse.
C’étaient d’ailleurs ces deux derniers qui, après avoir animé avec Mr Lacordais les ateliers du matin, étaient chargés d’organiser le compte-rendu final de l’observation.
Résultat : tout s’est bien passé, l’organisation était parfaite et les enfants très obéissants et respectueux des consignes .
Les parents : une gestion particulière
M. Jean-François MALANGE (Chargé de mission Risques majeurs auprès du Rectorat de Toulouse),soulignait l’importance majeure de la gestion des parents lors d’une catastrophe . Il faut donc en amont faire comprendre que grâce à ces exercices répétés tout au long de la scolarité le personnel de l’école est formé à gérer toutes les situations. Il est donc très important d’informer au mieux les familles afin d’éviter les afflux d’appels téléphoniques, et la venue intempestives de nombreux parents qui ne peuvent qu’aggraver la situation ( engorgements téléphoniques, bouchon de véhicules devant l’école…).
Il est donc important d’informer les parents sur l’importance des exercices lors des conseils d’école et des réunions de rentrées par exemple et que surtout ils n’essayent pas d’intervenir.
