25 mai : Journée de lutte contre la précarité dans la fonction publique

Le syndicat FSU 32 communique

La FSU 32 poursuit sa lutte contre la précarité dans la Fonction publique. Aujourd’hui, un·e agent·e sur cinq n’est toujours pas titulaire : contractuel·les de droit public, de droit privé ou fonctionnaires à temps incomplet dans le versant territorial, recruté·es sur des fonctions normalement assurées par des fonctionnaires ou sur des fonctions uniquement mises en œuvre par le biais de contrat comme par exemple les AESH.

Dans le Gers, les AESH restent particulièrement précaires : nombreux.ses sur des services partagés, ou à temps partiel, le département n’arrive pas à pourvoir tous les postes. De plus, il y a tout à craindre que la baisse du nombre d'admissibles aux différents concours de recrutement des enseignant.es et autres personnels de l’éducation augmente la précarité car l’Education nationale sera dans l’obligation de faire appel à des contractuel.les. Les non-titulaires sont des personnes à qui l’administration impose des temps partiels et des salaires souvent plus faibles que ceux des fonctionnaires.

Cette situation touche plus particulièrement les femmes et les jeunes. Dans le Gers, la faiblesse des salaires des contractuel.les doit être mise en regard du coût des déplacements du fait des distances importantes et de la hausse du prix du carburant, ce qui ne permet pas d'envisager de combler les postes vacants ni les absences dans des établissements ruraux éloignés. C’est pour dénoncer cette situation, revendiquer un plan de titularisation et de résorption de la précarité que la FSU 32 appelle à agir pour un vrai plan de titularisation qui favorise l’accès au statut de fonctionnaire et à entrer en lutte pour assurer une reconnaissance légitime de tous les personnels.

FSU du Gers : Betty Jean dit Teyssier

Publicité
Suggestion d'articles
Suggestion d'articles