« Je suis SAM, trahi par l’Etat », voilà l’affiche que les manifestants de la CGT portaient ce mardi après-midi devant la préfecture du Gers. Il s’agissait de soutenir les 330 salariés de l’usine SAM (Renault est majoritaire dans le capital de la société) installée à Viviez tout proche du bassin houiller de Decazeville déjà sinistré.
Après 134 jours d’occupation, la détermination des ex-salariés reste toujours intacte. C'est ce mardi 5 avril à 14 heures que s’achève le délai décidé par le tribunal civil de Rodez qui ordonne l’arrêt de l’occupation des locaux de la fonderie SAM de Viviez par les ex-salariés, licenciés.
Une détermination sans faille est omniprésente pour garder sous leur protection l’outil de travail alors qu’est à l’étude un projet de redémarrage avec le groupe lotois MHIndustries.
L’espoir demeure avec une participation de la Région Occitanie de 1,2 million pour financer les études de faisabilité d’une reprise.