Lors de sa conférence de presse, la coordination Syndicale départementale CGT des territoriaux du Gers dans le cadre de son champ de syndicalisation lance un appel à la grève pour la journée du 31 mars. « Nous envisageons cet appel comme la continuité des récentes mobilisations et comme une étape dans le processus de mobilisation des territoriaux », explique Eric Guichané, coordinateur CSD-CGT du Gers.
Et ce dernier d’ironiser en affirmant que « Macron a lancé la guerre au virus mais aussi aux services publics territoriaux. Il a profité qu’il y ait la pandémie pour servir la Santé, les autres ont été oubliés ». Le responsable syndical affirme que « depuis plus de 10 ans, le point d’indice a perdu 17% de sa valeur par rapport à l’inflation soit près de 300 € mensuel pour un agent de la catégorie C ». Ce sera la première des revendications fortes où il est demandé le dégel conséquent du point d’indice et son augmentation immédiate de 10% pour rattraper toutes les pertes accumulées depuis 12 ans.
Parmi les autres revendications le syndicat CGT demande " l’ouverture de négociations dans toutes les mairies et collectivités territoriales du Gers afin de créer ou de revaloriser une IFSE significative (indemnité de fonction, de sujétions et d’expertise). Il est question aussi de manifester pour améliorer les conditions de travail des agents territoriaux qui « subissent pour certains un véritable acharnement de la part de leur employeur et de respecter les droits des agents parfois bafoués par des maires ou des présidents de collectivités qui en demandent toujours plus dans des conditions toujours plus dégradées ».