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Près de 300 personnes pour la plupart des professionnels du social et médico-social ont manifesté ce mardi 7 décembre sur le parvis du Conseil Départemental. Infirmiers, éducateurs, aides-soignants... Tous dénoncent les inégalités du Ségur de la santé. Plus présents que d’habitude voire même pour certains la première fois, des personnels d’associations étaient présents tels l’IME Mathalin, l’Essor d’Auch, l’Essor de Monguilhem, le Foyer Les Thuyas de Monferran-Savès, le Foyer Louise de Marillac, le Centre de réadaptation de Roquetaillade, l’ADSEA, l’UDAF, Regar, le Foyer Castel Saint-Louis…
Parmi les revendications « l’absence de transposition à tous des mesures du Ségur car comment justifier que dans le secteur médico-social, les soignants et les aides médico-psychologiques fassent le même travail mais que les uns touchent les 183 euros mensuels prévus dans le Ségur 1 et pas les autres », s’interroge Francis Buffaral de la CGT. Et d’ajouter : « Nous refusons cette division qui sert les intérêts du gouvernement […], nous ne lâcherons rien tant que nous n’obtiendrons pas 300 € d’augmentation incluant la revalorisation du Ségur de 183 € net pour tous et toutes ».
Autre sujet d’inquiétude celui du recrutement lié à des salaires peu attractifs, des conditions de travail qui se dégradent, « Il y a des gens qui quittent le métier pour le salaire, pour une reconversion professionnelle ou par épuisement. On est sur des métiers épuisants », lâche une employée Du Foyer Louise-de-Marillac.
Une délégation a été reçue au Conseil Départemental en présence de Yannick Bompart, directeur général adjoint du Conseil départemental du Gers chargé de la solidarité, et des vice-présidentes du Conseil Départemental, Céline Salles et Charlette Boué qui apportent leurs soutiens aux revendications tout comme Philippe Martin qui promet l’envoi d’un courrier au premier ministre.
