Ce mardi 30 novembre en tout début de soirée sur la place de la Libération, une centaine de personnes [petits éleveurs de volailles en plein air et des consommateurs], se sont rassemblées à l’initiative de l’association « Sauve qui poule Gers ». C’est une première pour cette association dont le premier objectif aujourd’hui est de préserver l’élevage de volailles en plein air pour les petites exploitations en abrogeant les arrêtés de claustration. « Ces arrêtés créent un droit de produire pour les industriels et une impossibilité à produire pour les éleveurs et éleveuses plein air. Nous refusons d’être les complices de cette supercherie qui trompera les consommateurs quant à la qualité des produits et leurs conditions d’élevage », souligne la Confédération paysanne.
Son leader syndical, Sylvie Colas, s’en explique : « Ce sont les élevages industriels qui sont les vecteurs de diffusion du virus de l’influenza aviaire. Le premier foyer qui a été détecté le 26 novembre provient d’un élevage industriel de 160 000 volailles situé dans le département du Nord. Par contre le petit élevage de plein air vit en autarcie, il n’est pas un danger pour les autres. A cela s’ajoute une tromperie manifeste en gardant le label « plein air » pour les volailles et les œufs alors que les animaux sont confinés. Et puis il y a aussi le bien être animal, vous voyez par exemple 300 volailles enfermées dans une cabane alors que celles-ci sont habituées au plein air, enfermées elles vont stresser, s’étouffer, se griffer, elles deviendront invendables ».
L’association « Sauve qui poule Gers » a décidé de transmettre au préfet du Gers ses principales revendications.