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C’était l’heure du dernier voyage pour Pierre Pédussaut, ancien maire et conseiller général d’Eauze. Beaucoup de monde, élus et anonymes ont accompagné la famille pour ce moment empli de tristesse et d’émotion. Les petits-enfants d’abord ont tour à tour pris la parole pour remercier papi et mamie (déjà partie), suivis par le fils très reconnaissant. C’est ensuite au tour de celui qui l’a remplacé au poste de maire et conseiller départemental, Michel Gabas, de faire l’éloge de celui que tout le monde appelait « Pédu » pour tout ce qu’il a fait pour la ville d’Eauze. Gisèle Biémouret évoquait, au nom aussi de Philippe Martin, les nombreux souvenirs de leur histoire commune et l’amitié qui les liaient à jamais. Eauze est jumelée avec la ville espagnole d’Ampuero et Anne-Marie Cardona, la présidente de l’association Eauze-Ampuero, rappellera toute l’estime et l’amitié qui lient ces deux villes au travers de « Pédu « toujours enthousiasmé par ce jumelage. Elle sera suivie par José Antonio Fernades Martin d’Ampuero qui lira un message de Nieves Abascal, l’alcalda d’Ampuero qui n’a pu se déplacer. Pour clôturer la cérémonie, Carole Rolando, amie socialiste de longue date, remerciera Pierre Pédussaut pour tout ce qu’il lui a apporté et pour son soutien sans faille.
A l’heure du départ, le cercueil sera accompagné par l’Encantada pour celui qui adorait la course landaise et bien sur le Stade Toulousain, lui le natif de Toulouse qui fera d’Eauze sa patrie .
Repose en paix ‘’Pédu’’.
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‘’La fuente de la rana ‘’ ( la fontaine de la grenouille, blog d’Ampuero rend hommage à Pierre Pédussaut)
« Il a pu construire un musée et apporter tous les objets archéologiques pour y être exposés. Et oui, il les a amenés lui-même dans un van, la nuit, accompagné de sa femme et de quelques amis... Il n'y avait qu'à l'entendre le dire pour sentir à quel point il était fier de l'avoir fait.
Sa relation avec Ampuero est une demi-vie : près de 40 longues années depuis son premier séjour ici avec nous, et un béguin pour notre peuple qui a duré jusqu'à ses derniers instants. Il aimait nos fêtes et nos coutumes. Il aimait les pinchos, être dans la rue avec les gens et il aimait parler espagnol. Il y a un dicton qui dit que derrière chaque grand homme, il y a une grande femme. On pourrait aussi inverser la tendance et dire que derrière chaque grande femme, il y a un grand homme. Quand je me souviens de lui, impossible de ne pas me souvenir de sa moitié, Christiane, une femme qui, comme lui, débordait d'énergie positive, d'optimisme et de chaleur humaine. Leurs sourires éternels seront à jamais gravés dans la mémoire de tous ceux d'entre nous qui les avons connus et aimés.
Il y a des gens qui marquent nos vies et les enrichissent, les rendent meilleures. Ce sont les grands hommes et les grandes femmes. Aujourd'hui, c'est le moment de dire au revoir à un ami et à un grand homme : au revoir, Pierre Pédussaut."
Mary, Toñín, José Antonio et Asun.
