Décès de l'ancien maire de Montesquiou et Conseiller Général, Robert Perrussan

Robert Perrussan

Durant 10 ans il aura insufflé une nouvelle énergie au Comité départemental du tourisme

De part sa carrure, il en imposait, mais avant tout c’est sa gentillesse et sa bonhommie qu’il laissera en souvenir à tous ses nombreux amis. Un vrai gaillard du terroir gascon qui était tout simplement le bon sens, une qualité qui lui a permis de se faire une place parmi le monde politique gersois.

Robert Perrussan est décédé cette nuit du mardi 30 août à l’âge de 81 ans, un homme pour qui le socialisme avait tout sens, celui de servir son prochain. Alors ce n’est pas étonnant de le voir servir sa commune de Montesquiou de 1983 à 2014, puis le Département comme Conseiller Général de 1982 à 1994 et de 2001 à 2015 et enfin en tant que président du Comité départemental du tourisme dont il laissera la présidence le 9 mars 2015. Ce fut ce jour là un magnifique discours de départ dont voici un tout petit extrait : « C’est en effet, aujourd’hui, mon dernier exercice parmi vous tous que j’ai côtoyés en tant que Président pendant 10 ans mais bien plus longtemps en tant que Membre désigné par le Conseil Général au sein de l’organisme que j’ai eu le bonheur de présider. […] vous me permettrez de remercier le Président Philippe Martin qui a pris toute la mesure du travail que nous avons accompli et qui le signale très souvent en Assemblée Plénière du Conseil Général. […]J’ai eu le plaisir de participer à la montée en puissance du tourisme dans l’économie gersoise depuis plus de 10 ans. Que de chemin parcouru, que de nouvelles avancées et de nouveaux champs conquis durant cette décennie ».

L’hommage de Philippe Martin, président du Conseil Départemental

« Avec la disparition de Robert Perrussan, le Gers perd un monument de gentillesse, de simplicité et d’engagement au service des autres.

Son village et son canton de Montesquiou savent ce qu’ils doivent à cet élu infatigable qui aura donné, à la tête du CDTL, ses lettres de noblesse au tourisme gersois.

Pour ma part, je perds un ami d’une très grande fidélité, un républicain convaincu, un socialiste sincère, et je m’honore d’avoir si souvent fait campagne à ses côtés.

Au nom du Département du Gers et en mon nom personnel, j’adresse à son épouse Marjolaine, à ses enfants, à ses amis et à ses camarades, mes condoléances attristées et l’expression de ma peine immense ».

 

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