A l’appel de la CGT santé, une soixante de manifestants se sont rassemblés jeudi 5 août en milieu d’après-midi devant la préfecture pour dénoncer la mise en place du pass sanitaire. «Un système inquiétant pour la population qui y voit un régression de la liberté qui passe à la trappe par un tour de passe-passe du gouvernement », estime Christophe Bukovec, le secrétaire CGT Santé action sociale du Gers. Quant à la vaccination les délégués syndicaux prennent position en affirmant qu’ils ne sont pas contre.
De son côté Benoît Daussat, secrétaire général de la CGT au centre hospitalier, affirmera de s’opposer à l’obligation d’adhérer à l’Ordre national des infirmiers, demandera la présence permanente d’un médecin du travail, et aussi la reconnaissance de maladie professionnelle pour les personnels qui ont été atteints du covid même si ce n’était pas des formes graves.
C’est après la prise des paroles que six personnes dont les délégués syndicaux seront reçus par Edwige Darracq, secrétaire générale de la préfecture.