Mardi 3 août en début d’après-midi le syndicat CGT organisait une assemblée générale devant le Centre hospitalier d’Auch où étaient conviés tous les professionnels de santé du département, privé ou public. Il s’agissait d’informer les personnels sur les conséquences qu’impliqueraient le projet de loi sur les mises en place de l’obligation vaccinale avant le 15 septembre et l’extension du pass sanitaire. A cela s’ajouterait, selon le syndicat CGT, l’obligation pour les infirmiers d’adhérer obligatoirement à l’ordre national des infirmiers, ONI.
Trois thèmes qui seront développés par Christophe Bukovec, secrétaire départemental de la CGT santé et action sociale, et Benoit Dossat, secrétaire général CGT du centre hospitalier d’Auch.
Sur les 1 200 agents hospitaliers ce sont 85% d’entre eux qui ont été vaccinés contre le Covid. Quid des 15% non vaccinés, le syndicat répond « nous ne sommes pas contre la vaccination mais la rendre obligatoire ce n’est pas possible. Nous nous interrogeons sur la politique de vaccination avec les risques psychosociaux, l’absentéisme, et le stress face aux dispositifs brutaux ».
Quant au pass sanitaire dès le 8 août des vigiles seront présents pour contrôler les visiteurs et le 15 septembre pour le personnel médical. Ce dernier point exaspère les soignants qui sous le couvert du secret médical estiment que seul le médecin peut savoir si on est vacciné.
Enfin, sur l’obligation d’adhérer à l’ordre national des infirmiers ces derniers sont carrément contre « il n’est pas question de cotiser 30 euros pour travailler, ce n’est pas normal d’autant plus que l’ONI depuis 2018 ça ne sert à rien, nous boycotterons cette adhésion ». Reste que les infirmiers sans cette cotisation sont dans l’illégalité d’exercer, le bras de fer est lancé.
A l’issue de cette assemblée générale il sera décidé de manifester contre le pass sanitaire le jeudi 5 août à 15 h 30 devant la préfecture.