Cette année, c’est une coccinelle porte-bonheur qui veillera sur Vic-Fezensac !

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L’an dernier, c’était le taureau Urus du sculpteur Emmanuel Kieffer qui montait la garde devant le kiosque pendant tout l’été.

Il annonçait le festival de sculpture de Mourède Avoz’art.

Changement d’animal cette semaine avec une bestiole peut-être moins impressionnante mais très sympathique, une coccinelle porte-bonheur.

Elle est l’oeuvre de l’artiste toulousain, Vincent Libecq, sculpteur designer, venu l’installer mardi sur son piédestal devant le kiosque avec l'aide des services techniques de la ville et en présence de Barbara Neto, maire de Vic-Fezensac et de Béatrice Fernando, sculptrice et présidente d’Avoz’art.

Barbara Neto a suivi de près l'installation : 

« Je me réjouis de ce partenariat initié l'an dernier avec un festival aujourd'hui bien reconnu. Il me semble intéressant de cultiver le caractère intercommunal de l’événement .

Installée à Vic-Fezensac, qui a une position centrale, la sculpture constitue un appel pour le festival ;  tous les habitants du territoire qui passent à Vic auront un petit aperçu du festival et cela leur donnera très certainement envie de s'y rendre."

Entre deux tours de vis pour fixer l'animal sur son socle vert, l'artiste, Vincent Libeck a répondu à nos questions sur "la bête":

"J'ai réalisé la coccinelle en 2003. Depuis sa création, elle a toujours été exposée.

Elle est constituée de matériau de récupération comme la plupart des oeuvres que je produis.

Ses ailes sont des garde-boues de tracteur. Les pétales du tournesol sur lequel elle est posée sont des fers à cheval.

D'ailleurs, c'est souvent le matériau que j'ai à disposition qui m'inspire le sujet. Ici, les garde-boues m'ont suggéré l'idée de la coccinelle.

Je visualise ce que je veux faire et je le réalise sans dessin ou maquette en amont ! "

Des sujets variés et des  oeuvres de tailles diverses :

" Je réalise beaucoup d'animaux mais aussi des personnages de grande taille ou de taille plus réduite comme les pièces que j'exposerai à Mourède : des bustes, la femme-papillon...

On peut voir certaines de mes oeuvres dans une galerie à Toulouse place du Capitole."

Une coccinelle espiègle :

"Ma coccinelle tire la langue en effet ! C'est un clin d'oeil au dessinateur Gotlib dont la coccinelle était un personnage récurrent dans la "Rubrique-à-brac" du journal Pilote  qui délivrait des commentaires caustiques. "

La coccinelle est à vendre. Avis aux amateurs qui la voudraient dans leur jardin !

Contact : Vincent Libecq / 06 81 89 95 59 / [email protected]

Retrouvez d'autres oeuvres de Vincent Libecq à Mourède dès samedi 31 juillet.

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