Marie-Hélène Dupuy et Bastien Porta-Meynent, candidats de la liste «  Gers Autrement »

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Elections Départementales, canton Astarac Gimone

Marie-Hélène Dupuy et Bastien Porta-Meynent, candidats de la liste « le Gers Autrement » pour le canton Astarac Gimone , solliciteront le vote des électeurs, lors du scrutin des élections départementales des 20 et 27 juin. C’est donc le moment de faire plus ample connaissance

 

JdG : Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?

 

MHD :

Après une maîtrise d’Histoire médiévale j’ai passé le CAPES d’Histoire Géographie. Je suis enseignante au collège de l’Isle en Dodon. 

J’ai toujours été impliquée dans le monde équestre : j‘ai été membre de l’équipe de France de Trec, j‘ai organisé plusieurs concours dans cette discipline dont 2 internationaux et j’ai fait partie des comités départementaux et régionaux de tourisme équestre et de la commission Trec.

 

BPM :

Après un CAP pâtisseriere, je suis parti en Bio industrie de transformation et aujourd’hui, suis étudiant à l’Université de droit pour me spécialiser dans le droit agroalimentaire.

Très engagé dans le monde associatif, j’ai été pendant quelques années le président du marché à l’ancienne, qui est la plus grosse manifestation du canton.

 

JdG: Quels sont vos parcours politiques respectifs ?

 

MHD :

 Je suis élue au conseil municipal de Bellegarde.

 

BPM :

Depuis 2016, président départemental des jeunes Républicains du Gers et depuis les dernières élections internes de 2020 délégué de la première circonscription du Gers. 

Élu conseiller municipal à Seissan et conseiller communautaire de Val de Gers je siège à la commission « Aménagement du territoire/ SCoT / Urbanisme" et à la Commission "Culture / Patrimoines") depuis les dernières municipales. 

 

 

JdG : Qu’est-ce qui vous a poussé à être candidat pour ce scrutin ?

 

MHD :

 Bastien m’a proposée de me présenter avec lui. 

Le système des binômes même s’il favorise évidemment la parité peut exclure de nombreux candidats qui ne trouvent pas de partenaires. C’est dommage !

Le projet de « Gers Autrement » et la rencontre avec une équipe chaleureuse et très impliquée m’a convaincue.

 

BPM :

J'ai toujours eu à cœur le service des autres, le travail pour améliorer la vie quotidienne de chacun dans l'intérêt général.

 

JdG : Selon vous, qu’est-ce qui a été le plus négligé dans la gestion du département.

 

MHD : Je suis forcément sensible au problème de l’éducation et de l’accès à la culture. Je pense que l'éligibilité au pass culturel a été trop restreint. 

 Les offres sont très variées dans notre département mais cela pèse dans un budget familial. S’il est essentiel d’aider les moins aisés, je regrette que les classes moyennes n’aient pu elles aussi bénéficier de cette aide.

La culture doit être pour tous et dès le plus jeune âge. 

 

 

BPM :

La critique serait trop facile, nous voulons simplement apporter des réponses, être au plus près des élus et des habitants de notre canton pour ensemble imaginer un « Gers Autrement ».

 

 

JdG : La gestion des cantons élargis par des binômes, est-elle un atout ou un inconvénient ?

 

MHD :

 Être à 2, me semble un atout pour réfléchir aux solutions surtout que nos parcours sont différents.

 

BPM : 

 Ces grands cantons ont fait évoluer le travail des conseillers départementaux : travailler à deux sur un canton très étendu, c'est être complémentaires et avoir le regard d'un homme et d'une femme sur les problèmes à solutionner. C'est un travail d'équipe et vous savez qu'en équipe on va plus loin !

 

 JdG: Lors des élections départementales, le choix des électeurs se fait-il, selon vous, en premier sur le parti politique, la personnalité des candidats ou le programme proposé ?  

 

MHD :

 Le programme et la personnalité des candidats me semblent prioritaires à ce niveau territorial. Les électeurs veulent des actions concrètes. Le parti politique intervient certainement davantage pour les Régionales.

 

BPM :

C'est un mélange de tout ça mais je pense qu'être proche, être à portée de conseil mais aussi "à portée d'engueulades", c'est à dire d'écouter un éventuel mécontentement et d'en chercher et trouver la réponse qu’importe leur opinion politique, c'est d'abord cela la proximité et le service.

 

JdG : l’expression « élu de proximité » est-elle toujours une bonne définition pour des élections départementales ?

 

MHD :

Aujourd'hui, chacun de nous se déplace très facilement. Cette mobilité fait que le canton reste, pour de nombreux citoyens un cadre quotidien dans lequel les conseillers restent des élus de proximité.

 

BPM :

 Oui, malgré la grandeur de notre canton riche de ses 43 communes rurales, l’expression « élu de proximité » est toujours une bonne définition.

A l’heure où toutes les décisions sont éloignées du monde rural, les prochains élus en place devront tout faire pour rester des élus de terrain. 

 

 

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