À l’appel des occupants de Ciné32- CIRCA, de SUD/SOLIDAIRES, CGT, FSU et de la confédération paysanne une manifestation était organisée cet après-midi au départ de pole emploi pour se terminer place la République, mais elle s’arrêtera dans la joie sur une terrasse de l’escalier monumental (voir photo plus bas). Le groupe toulousain "graines de sel" animait le cortège.
Le collectif nous informe
« Alors que l’époque résonne de plans sociaux et que les actionnaires se gavent de dividendes alimentés par les aides publiques, le gouvernement s’en prend aux maigres revenus de la population la plus précaire et fragile, celle des chômeurs ! Tout cela pour faire quelques milliards d’économies alors qu’il injecte 100 milliards d’euros au bénéfice en très grande partie des entreprises, sans combattre réellement le chômage.
Allongement de la durée de cotisation sur une période plus courte, calcul du salaire journalier de référence incluant les périodes non travaillées et donc non rémunérées pour les intermittents de l’emploi, baisse des allocations pour les cadres dès le 7ème mois en cas de « retour à bonne fortune », taxation des CDD d’un mois repoussée après les élections présidentielles…. Il n’y a que des régressions et mensonges imposés par le gouvernement afin de faire quelques milliards d’économies … en les prenant dans les poches des travailleurs!
Outre l’abrogation de cette réforme et du décret contrôle des chômeurs de décembre 2018, nous rappelons quelques-unes de nos exigences :
• Interdiction des licenciements des entreprises qui font des profits ou qui organisent frauduleusement leurs pertes, arrêt immédiat des suppressions d’emplois dans la fonction publique et titularisation des emplois précaires,
• Interdiction des aides publiques à ces mêmes entreprises et suppressions des exonérations de cotisations sociales
• Instauration d’un statut des salariés et ainsi la garantie de la continuité du salaire entre deux emplois, financé par le patronat et les actionnaires,
• Augmentation immédiate et forte des salaires, du SMIC et du point d’indice dans la fonction publique ainsi que l’ensemble des minimas sociaux avec un RSA étendu aux 18-25 ans
• Que 100 % des chômeurs soient immédiatement indemnisés à hauteur minimale du SMIC sans limite de durée,
• Mise en place partout des 32h hebdomadaires sans perte de salaire et recrutements massifs dans les services publics d’emplois statutaires et pérennes ainsi que dans les secteurs économiques écologiquement et socialement utiles….
Changeons le rapport de force : ce sont aux travailleurs d’imposer leurs revendications face à un capitalisme qui les exploite et les détruit. Et pour cela, il faut toutes et tous se mettre en grève et manifester ce samedi 22 mai et construire le mouvement social à même de renverser la vapeur. Ce Printemps ne doit plus être celui du capitalisme et de la finance, il doit être celui de l’espoir social et de l’émancipation ! »