En ce 8 mai 1945, "nous nous unissons par la pensée et par notre hommage pour saluer le souvenir de celles et ceux qui ont combattu et abattu le fléau nazi.... Le combat acharné des armées françaises et des armées alliées, les Forces Françaises Libres qui jamais ne cessèrent la lutte, le dévouement des résistants de l’intérieur, chaque Française et Français qui a refusé l’abaissement de la France et la négation de ses valeurs. Notre gratitude demeure indéfectible"
Ces quelques lignes sont extraites du discours de Geneviève Darrieussecq, ministre déléguée auprès de la ministre des Armées, chargée de la mémoire et des anciens combattants.
Pour Jean-François Rousse, maire de Condom, le 8 mai 1945 "est devenu un jour de commémoration et de respect à l'égard de tous ceux qui ne sont pas revenus, tous ceux qui ont pris les armes officiellement ou dans la clandestinité, sans oublier les ombres des camps : juifs, tziganes, homosexuels".
"Afin de protéger ce bien précieux qu'est la paix, nous devons raviver la mémoire et rester plus que jamais vigilant".
Gisèle Biémouret, députée du Gers, conclut son intervention en citant les mots du philosophe Jacques Muglioni :
L'humanité ne se fonde pas sur le souvenir douloureux du pire, mais sur la mémoire fortifiante du meilleur, sur ce qui reste exemplaire pour nous. Nous n'aurions aucune idée de l'humanité si nous n'étions pas capables d'entretenir le souvenir d'un passé qui persiste à nous dispenser sa gloire.
Gérard Dubrac, conseiller régional, Gisèle Biémouret, députée du Gers, Laurence Lecoustre, sous-préfète de l'arrondissement, Jean-François Rousse, maire de la cité, Ainhoa Biben Dumartin, maire junior, et Françoise Martinez, première adjointe.
Ils étaient réunis au monument aux morts de Condom pour une cérémonie tenue en comité très restreint pour les raisons sanitaires que tout le monde ne peut ignorer.
Photos Marc Le Saux