École de rugby : contre vents et marées

claire

Dans cette période difficile pour ne pas dire plus, déjà un an, les jeunes ne sont pas les plus à plaindre car ils ont pu pratiquer depuis décembre. Cela, ils le doivent aux bénévoles, aux éducateurs et à Nicolas le responsable sportif qui ont travaillé  d’arrache-pied pour mettre en place les règles sanitaires drastiques, pas toujours comprises et acceptées d’ailleurs

Pourtant les « écoliers » n’ont pas retrouvé toutes les joies du rugby: le combat, le plaquage car la compétition n’est plus à l’ordre du jour et le rugby qu’ils pratiquent est désormais sans contact. Ce que la Fédération appelle le stade 3.

Cette saison, il est compliqué de pratiquer le Rugby.Éducatif. Même si les jeunes sont avantagés par rapport aux sports en salle, vu qu’ils ont le droit de fouler les pelouses jamais en aussi bon état, certains rechignent pourtant à venir car il n’y a plus de contact (mauvais temps aussi depuis janvier)

Globalement en France, il n’y a que les écoles de rugby (de 3 à 15 ans) et les cadets (moins de 16 ans) qui continuent une activité. Les juniors et les seniors voient leur nombre s’étioler.

Il est très difficile de pratiquer ce sport sans se toucher, sans vestiaires et, surtout, sans douches. Plus de relations parents/éducateurs à la fin de l’entraînement au club house par exemple. Les déplacements sont difficiles avec le couvre-feu qui a mis fin aux entraînements du mercredi. Ne reste que le samedi 10 h et les interventions dans le scolaire, pour l’instant, à Mauvezin

Quel avenir ? Quelles conséquences sur les jeunes ? Que va devenir le Rugby ? Et le sport en général.

Les responsables mauvezinois espèrent qu’avant la fin de la saison (soit fin juin), les tournois reprendront car c’est lors des matchs que se créent la solidarité, l’amitié, les valeurs entre joueurs chères à notre sport. C’est aussi un moment privilégié pour rencontrer les parents.

Il n’a jamais été aussi vrai de dire que l’école de rugby est l’école de la vie. Un grand merci aux éducateurs qui s’occupent de tous les licenciés en cette période plutôt compliquée. L’École de rugby a, par rapport a l’année dernière (au début de la pandémie), perdu 1/3  de licences  alors que, tous les ans, entre 90 et 100 pratiquaient. Triste constat !

Que se passera-t-il à la reprise ? Une stagnation ou une explosion ? Une irrésistible envie de pratiquer le sport ? Ou rester derrière sa console ?

"Vivement que nous reprenions le chemin des stades pour tous" ! Mais quand ?

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