Nous avons interrogé Julien Fecherolle, adjoint au directeur de la délégation départementale du Gers de l’ARS, sur les grandes lignes du déploiement des opérations de vaccination dans le Gers.
Début de la vaccination en janvier pour le Gers
Dans le département, les premières vaccinations n'auront pas lieu avant le début du mois de Janvier. C'est le vaccin Pfizer qui sera administré aux premières personnes vaccinées. Toutefois, celui-ci a de lourdes contraintes de conservation (température de conservation). Ce qui implique une logistique spécifique pour les approvisionnements. Il est vraisemblable que d'autres marques de vaccins seront utilisées par la suite.
6000 personnes ont été identifiés pour la phase 1
La campagne de vaccination sera découpée en plusieurs phases. Pour la phase 1, ce sont les séniors des Ehpad et les Unités de soin longue durée (Nogaro, Lombez, Auch, Vic Fezensac) qui seront les premiers bénéficiaires. Ainsi que les soignants vulnérables.
L'ensemble de ces structures recevront progressivement les doses à partir de début Janvier. La vaccination sera gratuite et non obligatoire. Les soignants devront recueillir le consentement des résidents et il sera même procédé à des consultations préalables par les médecins coordinateurs de ces établissements. Il y aura donc un temps de réflexion entre la consultation préalable et la vaccination proprement dite.
La phase 2 sera déployée plusieurs semaines après. A priori d'ici début Mars. Elle inclura l'ensemble des soignants. Les médecins du travail seront sollicités à cet effet. Les plus de 65 ans seront également ciblés. Il passeront par leur médecins traitants.
La création d'une instance départementale pilotée par l'ARS du Gers
Une instance départementale, pilotée par l'ARS va coordonner le déploiement de la campagne de vaccination. Elle va inclure l'ensemble des parties prenantes. Et donnera dans quelques jours plus de précisions sur le calendrier vaccinal.
Le directeur adjoint Julien Fecherolle rappelle que le virus circule toujours de manière active. En période hivernale, il se propage plus rapidement. A ce jour, aucune trace du variant britannique n'était présent dans le département malgré la forte densité de citoyens d'outre manche en Gascogne.