Depuis l'annonce du reconfinement mercredi soir par le président de la République, les petits commerçants "non essentiels" montent au créneau se sentant lésés par rapport aux grandes surfaces qui vendent des produits "non essentiels". Certaines municipalités prennent des arrêtés jugés immédiatement illégaux dans le but d'ouvrir le débat avec les autorités préfectorales sur les aménagements possibles.
C'est dans ce contexte que les commerçants vicois nous font parvenir le communiqué ci-dessous après leur rencontre avec Madame le maire Barbara Neto :
"Malgré le contexte actuel, c'est dans la bonne humeur qu'une vingtaine de commerçants et artisans vicois se sont retrouvés avec Madame le maire et deux de ses adjoints afin d'échanger sur les mesures de fermeture des commerces vicois jugés "non essentiels".
Comme dans de nombreuses villes, les commerces de proximité si chers à nos yeux ont fermé leur porte le 29 octobre à minuit.
Plusieurs points et problématiques ont été soulevés dans le seul but de pouvoir ré-ouvrir les commerces au plus tôt.
L'ensemble des commerçants et Madame le maire Barbara Neto s'accordent à dire que les commerces dits "non essentiels" sont l'âme et le fond économique de notre petite ville.
Nos commercants veulent travailler au même titre qu'un maçon, qu'un boulanger, qu'une grande surface tout en restant dans la légalité et en continuant d'appliquer les protocoles sanitaires très souvent mieux respectés que nulle par ailleurs.
Les commercants vicois sont unis et mobilisés. Ils agissent pour leurs clients et la survie de leur commerce.
Nous avons pris l'initiative avec Madame le Maire Barbara Neto d'écrire au Président de la République, Monsieur Macron, et à son premier Ministre, M. Jean Castex, natif de notre ville.
Nous avons encore une foule de projets en tête pour faire parler de nous."