Faut-il vraiment se pencher sur son état de santé ?

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La Bastide est-elle dans un état préoccupant ?

La parution d’un article dernièrement intitulé ‘’Rénovation du centre bourg, ça se précise‘’ dans le Journal du Gers, mais aussi le même sujet intitulé par ailleurs "Au chevet du centre-bourg" m’a particulièrement sensibilisé.

Tout d’abord, fallait-il craindre que la bastide soit vraiment dans un état préoccupant pour se pencher sur son état et lui redonner de l’énergie ou plutôt apprécier l’objet de la réunion. Pour ménager les deux options, nous dirons que Valence-sur-Baïse mérite de profiter de son patrimoine, de son environnement et que, ce n’est que justice, qu’elle trouve là la conséquence du travail réalisé par les différentes municipalités et, en particulier, celle actuellement en charge de sa gestion.

Un petit retour en arrière n’est pas inutile pour appréhender l’avenir en s’appuyant sur le passé. Il y a de cela plusieurs centaines d’années, la halle qui se dressait fièrement sur la place, avait été détruite pour les besoins de la circulation. Dans les années 90, la proximité de Flaran et le projet d’une liaison avec la bastide souffraient, tel étaient le terme employé par le directeur de l’Office départemental de Tourisme départemental, de la présence d’entreprises valenciennes entre les deux sites notamment celle de Touja, Duffillol au demeurant respectables car pourvoyeuses d’emplois.

Pour permettre de revitaliser le centre bourg, la municipalité Rambour dont j’étais adjoint tourisme et culture, les délocalisait route d’Auch et, dans la foulée, des déviations étaient réalisées. Un contrat de site s’appuyait sur cet état de fait et, pour augmenter l’attractivité du chef-lieu de canton, profiter de retombées touristiques, un Espace-Bastides était créé. Surtout, pour viser un public avide de belles ballades, lui permettre de séjourner dans notre bastide, un centre d’hébergement d’une quarantaine de lits voyait le jour, des circuits en boucle autour de Valence-sur-Baïse, qui envoyaient nos randonneurs vers les sites aux alentours, étaient élaborés avec les concours des municipalités environnantes.

Un guide était même édité, pour lequel le syndicat d’initiative de l’époque, pionnier en la matière, avait plaidé avec succès, auprès d’Eric Gaillard, la réalisation. Je citerai de plus la remise en navigabilité de la Baïse, véritable désenclavement longitudinal pour notre bassin de vie.

Actuellement des projets sont à l’étude ou en passe d’être terminés toujours avec le souci de revitaliser le bourg. Parcours de découverte de la bastide, parcours culturel, venue d’étudiants de l’E.N.S.A.T. (École Nationale Supérieure d’Architecture de Toulouse pour travailler sur une liaison avec Flaran) sont là pour redonner confiance à ceux qui se soucient de l’avenir de la bastide.

Pour en revenir au terme de "chevet", je dirai simplement que cela sous-entend, dès maintenant, une attention particulière pour un patient, en voie de guérison, grâce à l’action de la municipalité qui ne ménage pas ses efforts pour le bien-être de ses administrés.

L’avenir nous dira si, cette fois, les efforts entrepris seront couronnés de succès. Nous ne bâtissons pas sur du sable mais l’adhésion de tous les Valenciens sera primordiale. En sera-t-il le cas ?

Claude Laffargue

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