J'ai mal à ma santé

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Christophe Bukovec, secrétaire départemental CGT santé et action sociale, et Claude Chouteau, président du comité gersois pour le développement et la défense du service public de santé.

« Les salariés toutes catégories confondues n'en peuvent plus de devoir supporter la dégradation de leurs conditions de travail sans aucune amélioration en vue. » dixit la CGT.

Les fédérations CGT des Services publics, des Organismes sociaux, de la Santé-Action sociale et du Commerce et services dénoncent plus que jamais :

  • La situation d'urgence que vivent au quotidien les professionnelles et professionnels de santé travaillant au sein des EHPAD et services d'aide, d'accompagnement et de soins à domicile pour les personnes âgées ;
  • Les situations de sous-effectif chronique, fatigue extrême face à un niveau de charge de travail qui ne cesse d'augmenter pour répondre aux besoins des résidents et personnes à domicile ;
  • Souffrance au travail devant des tâches à réaliser de plus en plus éloignées des métiers originels, des glissements de tâches alors que les actes concernés relèvent de professions réglementées.

Sous-effectif très inquiétant 

C’est qu’après l’épreuve du printemps, les départs (demande de disponibilité, démission, retraite) se multiplient. À l’inverse, les postes d’infirmières et d’infirmiers, ouverts et financés, ne trouvent pas tous preneurs… Or, faute de soignants en nombre suffisant pour s’occuper des patients, les médecins sont contraints de fermer des lits d’hospitalisation dans leur service. Les urgentistes qui n’ont, faute de lits d’aval, plus d’autres solutions que de faire patienter les malades des heures sur un brancard, craquent…

«On est dans la désespérance. On a besoin du soutien des citoyens ».

Rendez-vous jeudi 15 octobre, à Auch, parvis de la cathédrale, à 10 h.

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