Ce sont ceux qui, sous la direction de Carine Campillo, coordonnatrice jeunesse à la Communauté des Communes de la Ténarèze (CCT), étaient reconnaissables à leur polo rouge, dernièrement, dans les rues de Valence-sur-Baïse.
Ils furent 20, par groupes de 10, à chaque fois en stage sur deux semaines, à occuper leurs journées à des travaux d’entretien le matin, tandis que l’après-midi ou la soirée étaient réservées aux loisirs. Ils venaient de Valence-sur-Baïse, Maignaut-Tauzia, Saint Puy, Beaucaire-sur-Baïse, Béraut, Condom.
Les chantiers concernaient, cette année, Beaucaire-sur-Baïse où ils ont poncé les grilles du cimetière et Valence-sur-Baïse, ponçage et peinture des tables de pique-nique, de l’abri Place des Pyrénées, entretien et arrosage de certains massifs à l’école maternelle, peinture des bancs de l’école et de tous les meubles d’une classe.
Concernant les loisirs, de nombreuses activités diverses leur furent proposées l’après-midi ou en soirée : laser land, à Agen, trampoline parc sur Toulouse, base de loisirs à Castéra-Verduzan, canoës à Beaucaire-sur-Baïse, structure gonflable, hip hop, kayak sur la base de Gauge, à Condom.
Ils participèrent également à un projet sur l’expression, suite à la période du confinement, avec des ateliers avec le concours de l’association Mon Ramdam. Ce fut un projet très réussi qui permit aux jeunes de s’exprimer sur cette période difficile pour eux, ainsi que sur les thèmes qui les préoccupent au niveau mondial comme le mariage forcé, le racisme, la pollution des mers et des rivières, la cause animale, la pollution de la planète en général.
Ce vendredi matin, les deux groupes s’étaient rassemblés place des Pyrénées où vinrent les retrouver Maurice Boison, pour sa première sortie officielle en tant que nouveau président de la CCT. il était accompagné, à cette occasion par Maïthé Broca-Lannaud et Raymonde Barthe, vice-présidentes de la la CCT, respectivement du développement économique pour la maire de Valence-sur-Baïse, et du social pour la maire de Beaucaire-sur-Baïse.
Pour certains d’entre eux, rendez-vous était pris, dans le parc de Flaran, avant de participer à la résolution d’une énigme dont nous reparlerons. Bonnes vacances à ces jeunes nantis de 130 euros d’argent de poche et de deux places de cinéma que leur a rapporté leur emploi d’été.
Claude Laffargue