La société de tennis en deuil

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Martine Baron nous a quittés.

La famille du tennis est en deuil. Elle en faisait partie depuis des décennies. Équipière de l’équipe féminine, elle faisait encore tout dernièrement partie du conseil d’administration, et, le mardi soir, rejoignait le groupe des filles pour l’entraînement hebdomadaire suivi d’un repas convivial.

Sa carrière de médecin, elle l’avait débutée et pratiquée à Valence-sur-Baïse. C’était en 1972 après avoir choisi d’être interne, non pas dans une grande ville, mais au plus près de sa région, à Auch. Elle y fut associée avec Raymond Gardelle et Christian Botella avant de prendre sa retraite.

Bien entendu, comme tout médecin, elle fut un auxiliaire bénévole, jusqu’à sa retraite, du centre de secours valencien dont une délégation était présente.

Dévouement, passion de son métier, empathie tels sont les premiers mots prononcés dans son allocution par Madame le Maire, Maïthé Broca-Lannaud, qui résument sa vie professionnelle. De jour comme de nuit, par tout temps, Martine partait soigner et ne s’occupait pas des heures qui passaient.

À côté de sa vie professionnelle, Martine pratiquait maints loisirs très éclectiques mais avec toujours le même enthousiasme. C’était une battante. Le tennis certes, mais aussi le vélo. En compagnie de quelques copines,… ce fut un temps des grandes ballades sur plusieurs jours dans des régions touristiques françaises ; ce fut aussi la chorale dont le groupe Entr’Elles interpréta Mon amie La Rose, un vœu qu’elle avait exprimée auprès de ses amies choristes, lors de l’un de leurs concerts, pour l’accompagner lors de son départ, ce fut aussi le jardinage, la sculpture avec Laure, le piano, et la plongée sous-marine qui lui permit de faire la connaissance de Jean, 30 ans de bonheur, de voyages de connivences. Voyages aussi de par le monde qu’elle a partagés avec sa petite fille ou ses amies.

Souffrante depuis quelques années, elle gardait un moral d’acier, faisant preuve d’un courage exemplaire. Ils étaient nombreux ce dernier samedi, anciens ou nouveaux licenciés du club local ou des alentours, amis, à s’être rassemblés autour de sa famille pour l’accompagner à sa dernière demeure.

Que dire ? Sinon que nous perdons un être cher, affable, toujours bienveillante dans ses propos, une personne attachante et profondément humaine. Elle laissera un grand vide.

Que ses enfants Sylvain, Laure, Rudi, ses petits-enfants Nina, Titouan, Milo, Meï, Ilail, Artus, son compagnon Jean Grégory, tous ceux que ce deuil afflige, trouvent dans ces quelques mots l’expression de notre sincère amitié dans ces moments douloureux.

Le Journal du Gers se joint à Claude Laffargue pour présenter toutes ses condoléances à sa famille.

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