► Une course comme à l'entraînement
Pour participer, il faut avoir l'envie de courir 15 km maxi et de le faire en 1 h 45 mn … et pas moins de 5 fois de suite et sans dépasser cette durée maximale à chaque tour. Cela semble costaud comme cela ! Dans les 70 km environ, tout dépendra du tracé final retenu, soit au pire 8 h 45 minutes : un défi à relever ! D'où la nécessité d'avoir des kilomètres d'entraînement au compteur.
► Une course pour des passionnés
À chaque boucle réalisée, le contrôle …. personne... mais un livre auquel il faudra arracher la page correspondant à son dossard ; ces six pages déchirées, remises à l'arrivée, prouveront que le parcours a bien été réalisé.
Le tracé dans le bois d'Auch sera dévoilé une heure avant le départ de la course … donc aucun repérage possible auparavant, l'aventure uniquement. On a bien dit une course de passionnés !
► Une course dont il faut prévoir l'équipement
En effet, mieux vaut s'équiper pour éviter de se perdre : la boussole, mais aussi la lampe même si on avance vers le printemps, pour effectuer les cinq tours, la ligne d'arrivée sera franchie au pire à 2 h 45 du matin… donc l'éclairage s'impose.
Peut-on vraiment se perdre dans le bois d'Auch ? En tout cas, il est bon de prévoir de quoi de se désaltérer et reprendre des forces, mais la couverture de survie et le téléphone chargé ne sont pas forcément une aberration.
► Une course avec un nombre limité de participants
Sélectionnés par ordre d'arrivée, les coureurs seront les trente premiers à s'être inscrits par mail à l'adresse de l'organisateur en chef, à savoir : [email protected]. Au-delà de cette limite, les postulants seront sur liste d'attente... et, pour participer, ils seront réduits à espérer une défection des premiers.
► Une course comme une référence à une autre … mythique :
Qui a entendu parler de la Barkley ? Philippe Fourment certainement car, pour organiser la Barklauch, il s'est nettement inspiré de cette impitoyable course américaine, dans les forêts du Tennessee.
Jugez-en : 32 km le tour à réaliser en moins de 12 h, avec un dénivelé positif de 18.000 mètres ; 40 coureurs engagés chaque année. De plus rien à voir avec une course traditionnelle, il faut en plus savoir s’orienter, loin du « confort » des sentiers battus. En 2019, personne n'a pu relever ce défi. Pas de vainqueur, mais en 2018, non plus d'ailleurs ! Les statistiques de l'épreuve sont révélatrices de sa difficulté : depuis 1986, 1 % seulement des engagés est parvenu à terminer en respectant les conditions horaires. En France depuis trois ans, en juin, il existe ue course semblable, la Chartreuse Terminorum qui, elle aussi, n'a jamais été terminée.
Dans les bois d'Auch, quel va être le comportement des trente compétiteurs qui prendront le départ le samedi 21 mars, à 18 heures ?
Réussiront-ils à terminer l'épreuve dans les temps impartis ?
Ou la Barklauch deviendra-t-elle aussi une course avec "Zéro finishers" ?