Projet immobilier rue d’Angerville : «Il serait irresponsable de persévérer tête baissée dans ce projet !»
Les rues Arago, Dugommier, rue d’Angerville, Fermat, Dugommier, Arago sont confrontées à des difficultés de mobilité, d’accessibilité des personnes à mobilité réduite, des piétons et des cyclistes.
Rajouter la circulation d’une cinquantaine de voitures dans ce quartier du fait du projet immobilier comprenant 55 places de parkings, rue d’Angerville, n’apporte pas de solutions.
Au contraire, il vient rajouter de la difficulté à la difficulté. Cela d’autant plus que les circulations douces ou les transports collectifs ne sont pas prévus.
En effet, ce projet vient aggraver les problèmes de sécurité dans l’utilisation des voies publiques, avec une inquiétude toute particulière devant l’école Arago.
L’absence de trottoirs ou l’existence de trottoirs inadaptés, le défaut de pistes cyclables, l’absence de transports collectifs, le manque d’éclairage public engendrent des difficultés quotidiennes pour circuler dans ce quartier, voire des mises en danger des piétons.
À cela, s’ajoutent des flux de circulation générés par des voitures qui utilisent ce quartier comme un raccourci pour accéder au centre-ville, plutôt que d’utiliser l’avenue du 8 mai. En effet, il est constaté que des personnes n’habitant pas le quartier empruntent la route des coteaux (Bertrannet/Dugommier/Angerville) pour éviter de faire un détour.
De même, la circulation et le stationnement devant l’école Arago pour déposer et récupérer les enfants des écoles primaires et maternelles génèrent un flux de voitures important, deux fois par jour, en semaine. Ces voitures, rue Arago, ont tendance à faire un demi- tour dans cette même rue, engendrant des risques pour les piétons ou à poursuivre dans la rue Arago qui est très étroite.
En sus, les membres de l’association ont recensé les constats sur les difficultés quotidiennes de mobilité. Sur les 33 pointages faits dans le quartier, il en résulte :
- Des rues étroites à double-sens ;
- Des voitures garées dans les rues rendant les croisements difficiles ;
- Des trottoirs inexistants ou inadaptés aux fauteuils roulants et aux poussettes ;
- Des éclairages publics inexistants ou trop peu nombreux rendant les circulations douces dangereuses la nuit ;
- Des rues déjà impactées par des difficultés de circulation aux heures de pointes.
Il nous semble urgent pour des raisons de sécurité d’intervenir sur ces problématiques concrètes et quotidiennes. À ce jour, nous n’arrivons pas à obtenir d’informations concrètes sur le projet d’amélioration de la voirie permettant d’améliorer la mobilité.
Aussi, encore, une fois, nous pensons que ce projet immobilier a été validé de manière trop rapide, sans réflexion d’ensemble.