Nicolas Schmitt, infirmier diplômé d'Etat au Service d'Accueil des Urgences de l'hôpital d'Auch communique :
"La grève nationale des services d'urgences, démarrée début avril à Paris, continue de s'étendre et rassemble aujourd'hui 250 services, soit plus d'un sur deux. Des assemblées générales se sont tenues, depuis le 10 septembre 2019, un peu partout en France. Région par région, le constat est le même : les propositions de la ministre Agnès Buzyn sont insatisfaisantes au regard des revendications.
Les Urgences d'Auch rejoignent le mouvement et soutiennent le Collectif Inter Urgences qui a voté la poursuite de la grève.
Les revendications nationales sont les suivantes :
- Revalorisation structurelle : engagements forts pour stopper les fermetures de lits et réouvrir les lits nécessaires dans l'intérêt des patients (arrêt des hospitalisations brancards)
- Revalorisation de nos métiers : augmentation du point d'indice en faveur de l'attractivité de nos professions.
- Revalorisation des moyens humains : recrutement à hauteur des besoins.
Tous les services sont mobilisés pour réclamer une réelle amélioration des conditions de travail afin de mener à bien le service d'hospitalisation en urgence.
En attendant des réponses positives à nos revendications, tout le personnel des Urgences d'Auch reste solidaire pour offrir, aux citoyens gersois, un service de qualité malgré les difficultés ".