Tous les vendredis, vous avez rendez-vous avec André Daguin, figure emblématique des cultures et de la gastronomie gasconne. L’ancien chef étoilé, qui a rejoint le Cercle des Aficionados de PresseLib’, prend sa plume pour vous.
Il est des hommes de plume qui n’aiment que le gibier à poils, et il faut qu’ils soient de très mauvais poil pour qu’on les voie manger du gibier à plumes.
D’autres, moins sûrs d’eux sans doute, et pour se persuader qu’ils sont des écrivains, dévorent des calamars à l’encre.
Antoine Blondin, lui, buvait son encrier pour pisser de la copie.
Mais maintenant que machines et ordinateurs sont venus éloigner ceux qui écrivent des mots qu’ils emploient, comment vont-ils faire ?
Il existe même des machines à traitement de texte. Comme si certains avaient besoin d’aide pour maltraiter les leurs.
Des engins capables de traduire ont fait leur apparition. Il ne s’agit pas de traduire en justice ceux qui écrivent mal, mais il suffit d’introduire à un bout un texte et ils vous en rendent un autre à l’autre bout.
Quand on voit le résultat de la même opération avec le cochon et la saucisse, on peut être inquiet. Traduttore traditore disent les Transalpins, alors on serait trompé par sa machine. Les fabricants d’ordinateurs fabriqueraient des cocus ?
On aurait du s’en douter : il suffit de voir la pomme qui leur sert d’emblème pour comprendre que ce sont nous les poires.
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