Au fil des années, le succès du Marcat de Beth Temps A comme animation populaire ne se dément pas même si, aujourd’hui, le public estimé entre 5 et 6.000 personnes est essentiellement constitué d’un public pas nécessairement seissanais parmi lesquels beaucoup de touristes. Il faut rendre hommage aux organisateurs qui s’évertuent à trouver des animations en harmonie avec le thème de la manifestation car, les marchands de plein vent, abonnés de longue date, n’en tiennent aucun compte malgré les instructions sans cesse renouvelées concernant les tenues vestimentaires et les propositions de l’atelier de couture.
Des animations variées
La brocante, les vieux métiers, le matériel agricole ancien, les jeux en bois, les quilles au maillet, l’atelier de sculpture, la forge, la présence de nombreux petits animaux de ferme accessibles librement aux enfants, les chevaux, les vaches restent les valeurs sûres comme le stand d’identification des champignons. Toute la journée, beaucoup de démonstrations ont permis la participation active du public, ce qui est particulièrement apprécié. Après le déjeuner et le départ des marchand ambulants du marché habituel, les animations ponctuelles se sont concentrées sur la place Carnot : défilé des différentes classes sociales se rendant autrefois au marché, manœuvre des pompiers à l’ancienne avec arrosage inévitable des badauds, spectacle burlesque donné par l’Académie de Gascon, concert par la Lyre Seissanaise.
Et pour finir un bal populaire
La chaleur étant supportable, le public était bien au rendez-vous jusqu’au repas du soir servi sous l’ancienne halle aux veaux, un élément plutôt encourageant ! Comme l’an dernier, la place Carnot bénéficiait d’une belle illumination mettant bien en évidence les façades. Toutes les conditions étaient réunies afin que pour finir, chacun puisse apprécier la prestation de l’orchestre d’Hugues Amagat : les danseurs, plutôt d’âge mûr, pouvaient s’en donner à cœur joie sur des airs variés, tandis que ceux qui étaient venus uniquement pour écouter la musique avaient à leur disposition les bancs publics ou les fauteuils du bar devant un petit café.