Une soirée littéraire avec, comme invitée, Ariane Le Fort, écrivain belge

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De beaux sentiments dans les textes

Tout dernièrement, à la médiathèque de Saint-Clar, espace d’échanges culturels et de référence pour les amateurs de loisirs et de lecture, que Floriane Garonne et son équipe anime avec passion et diversité dans les nombreuses animations proposées. Ce soir, jeudi 11 avril, c’est la littérature qui est mise en avant, avec la présence d’Ariane Le Fort, qui va présenter son dernier livre « Partir avant la fin », une histoire basée sur l’amour, le sexe, la fin de vie…

Ariane Le Fort est une femme de lettres d’origine belge, d’expression française, née à Mons, le 18 juin 1960. Elle vit à Bruxelles, fille de pasteur protestant originaire de Genève et d’une institutrice verviétoise. Elle a effectué des études secondaires à l’athénée royal de Rixensart. Après une année d’études au Goshen collège, établissement mennonite de l’Indiana. Elle a obtenu, en 1983, une licence en journalisme et communication à l’université libre de Bruxelles.

Rencontre

-LJDG- Vous avez écrit ce roman, qui est basé sur la place de la relation amoureuse, mais aussi sur la fin de vie. Pouvez-vous nous en dire plus sur votre parcours jusqu’ici et notamment ce qui vous a conduit à écrire des romans ?

-A.L.F –«  Je savais que je voulais écrire à la fin de mes études secondaires, je souhaitais me tourner vers des études de journalisme. J’ai commencé en freelance dans le journalise et me suis mise à écrire des romans, cela fait maintenant une trentaine d’années que j’écris tout en travaillant à côté. Je suis actuellement professeur des écoles, mais j’ai également travaillé en librairie, en bibliothèque, toujours dans l’idée d’avoir une place dans l’écriture. »

-LJDG – Quel est votre rythme dans la création littéraire ?

-A.L.F « Je publie un roman tous les cinq ans environ, et le dernier est paru, l’an dernier, j’aime prendre le temps d’écrire, réfléchir à ce que je veux écrire, les sujets sont intimistes et nécessitent donc une approche lente et réfléchie, et également aboutie. Dans ce dernier roman, le personnage principal vit une relation amoureuse depuis 40 ans, de manière épisodique et éprouve un beau jour un coup de foudre envers un autre homme. La spontanéité, la rapidité de cette nouvelle relation vient ainsi s’opposer à cette première relation installée depuis tant d’années. Des retrouvailles superficielles se mêlent à cette construction amoureuse nouvelle, et toute l’intrigue se situe dans l’ambiguïté amoureuse. Son objectif est d’aller vers cette histoire et, en parallèle, il accompagne sa maman qui souhaite en terminer avec la vie, car elle pense avoir vécu tout ce qu’elle avait à vivre, et voudrait que ses filles l’aident à mourir. »

Tout est dans l’honnêteté et l’observation dans l’écriture d’Ariane, pas dans le vulgaire, ni dans le jugement, elle aborde des sujets de société qui peuvent concerner chacun. Elle observe de manière clinique, elle est sur un fil et essaie de ne pas tomber de ce fil. Elle explore les relations amoureuses, tisse des histoires autour et ainsi prennent vie les romans d’Ariane Le Fort.

Elle va rester quelques temps dans notre région, chez des amis, elle en apprécie les paysages, elle y trouve un vivier d’idées et une source d’inspiration, elle avoue avoir une affection pour d’autres, telles  la Corrèze ou le Lot, et conclut : « il n’y a pas d’âge pour croire aux histoires d’amour. »

A noter qu’elle est l’auteur de plusieurs romans, dont « Comment font les autres ? » « On ne va pas se quitter comme ça ? » « Avec plaisir, François », tous publiés au Seuil. Elle a obtenu pour « Beau-fils » en 2003, le prix Rossel, le plus important prix littéraire de Belgique.

Photo de une : Ariane Le Fort présentant son dernier livre " Partir avant la fin"

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