Lors de l’annonce de la fermeture d’une classe à Marambat, les parents d’élèves se sont mobilisés autour de leur maire Alain Concil pour contester cette décision de la DACEN. Ils pensent que cette mesure sera suivie de la suppression de l’école dans sa totalité puisque les classes uniques à six niveaux ne sont pas acceptées sur le plan pédagogique avec un effectif dépassant 24 élèves.
Les élus Gisèle Biémouret, député, et Robert Frairet, conseiller départemental, sont venus soutenir les parents d’élèves et ont pris de nombreux contacts en mettant en exergue la valeur de l’école rurale.
L’école de Marambat est un de ces cocons où les maîtres et les parents d’élèves forment une famille et travaillent ensemble pour l’éducation de l’enfant. Ils y apprennent cet esprit de solidarité et d’entraide. Les activités de l’école donnent une vie au village. Le maire Alain Concil est parti en campagne de recrutement et a inscrit à ce jour trente élèves, avec une perspective de cinq ou six enfants supplémentaires, à la rentrée. Monsieur le maire nous dit : « Si on supprime une classe, il restera une classe unique d’une trentaine d’enfants mettant les maîtres dans une impossibilité pédagogique de gérer une telle situation. Les villages qui ont perdu leur école, ont dû conduire leurs enfants à l’école du canton. Ces enfants retrouveront le chemin de l’école de Marambat la plus proche de leur habitation. »
Nous retiendrons la conclusion des parents d’élèves : « Des solutions existent, nous en sommes convaincus qu’on nous permette de mettre en place une organisation qui assure la pérennité de notre école. Dans cette période troublée durant laquelle la ruralité n’est pas épargnée, qu’on permette à l’école de Marambat de poursuivre ces plus nobles missions d’éducation, d’instruction des plus fragiles. De nombreux parents ont trouvé dans notre école un réel soutien et une attention particulière pour leur enfant, ils sont aujourd’hui très inquiets. »