Inspire, Institut pour la prévention, le vieillissement en santé et la médecine régénératrice

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Ce centre précurseur et innovateur verra le jour à Toulouse

« Vieillir est ennuyeux, mais c'est le seul moyen que l'on ait trouvé de vivre longtemps » disait Sainte-Beuve. Mais si « vieillir », au XXIème siècle, pouvait signifier« vieillir en bonne santé », ce serait mieux non ?

C’est dans cet esprit que le projet de création du centre « Inspire » - Institut pour la prévention, le vieillissement en santé et la médecine régénératrice - a été officiellement lancé à Toulouse, le 4 décembre dernier, lors d’une rencontre qui réunissait scientifiques, universitaires, partenaires industriels et institutionnels.

Tous se sont retrouvés dans les locaux de l’Hôtel de Région, à l’invitation de Carole Delga, présidente de la Région Occitanie, du professeur Bruno Vellas, coordonnateur du Gérontopôle de Toulouse, et de John Beart, directeur du programme de l’OMS sur le vieillissement.

Car pour Carole Delga, l’échec de la labellisation IHU (Institut hospitalo-universitaire), en septembre dernier, ne doit pas signer l’arrêt de mort d’un défi sociétal d’une telle envergure. Surtout dans une région où la problématique du vieillissement de la population et la perte d’autonomie à domicile qui en découle, vont crescendo.

Ce centre précurseur et innovateur, unique en France, sera dédié aux nouvelles voies thérapeutiques contre les plaques séniles, la recherche sur les cellules-souches, la médecine régénérative, mais aussi la création d’applications Internet, permettant d’alerter en cas de fragilité liée à la dépendance…

Tout convergera vers un seul et même but : augmenter l’espérance de vie sans incapacité, à travers la mobilité, la vitalité, les fonctions cognitives, la sensorialité et le comportement en société.

Très engagée dans ce projet aux côtés de l’Inserm, le CHU, l’Université Paul Sabatier, des laboratoires privés, publics et des collectivités, la Région a d’ores et déjà annoncé un investissement de 57 millions d’euros sur dix ans pour contribuer au financement de ce centre.

Les travaux du futur bâtiment d’une surface de 13.000 m² devraient débuter d’ici deux à trois ans, sur le site de Langlade, accueillant déjà l’Oncopole, le Gérontopôle, des laboratoires de recherches et des industries de la biotechnologie (comme les laboratoires Pierre Fabre).

Avec pour objectif de le transformer en véritable « Biotech Valley », de renommée mondiale en matière de recherche fondamentale, de médecine préventive et thérapeutique. Et, à la clé, des retombées en matière d’emploi.

Illustration Pixabay.com

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