L'oeuvre "Suite de Pan" un hommage à la biodiversité

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« Il est l’heure d’inaugurer une nouvelle déclinaison de l’engagement de la commune de Fleurance au service de la nature.  En effet l’œuvre Suite de PAN de Thierry Boutonnier se veut un manifeste pour engager le grand public à sauvegarder notre planète. Donner l’opportunité à tous nos concitoyens de se saisir de ce défi contemporain majeur à relever, nous semble indispensable », déclarait le maire de Fleurance, Emilie Muñoz-Dennig, lors de l’inauguration ce samedi 20 octobre de Suite de PAN situé chemin de la Biodiversité, avenue Pierre de Coubertin.

Dans le cadre « art et environnement » du Conseil de Développement du Pays Portes de Gascogne Suite de PAN sera la quatrième œuvre initiée après celles de Saint-Elix-d’Astarac (Kazé « vent » en japonais), Villefrance d’Astarac (Yané « toit » en japonais) et Aubiet (Nourrice, un jardin forêt comestible et habitable).

Sur le chemin de la biodiversité, le visiteur est amené tout naturellement vers l’œuvre nichée à 7 mètres de hauteur dans un chêne. Sur la plateforme, observatoire de la biodiversité, il découvrira un globe céleste de 1m50 de diamètre où les constellations sont représentées d’après la forme d’espèces disparues ou en voie de disparition. Elles ont été dessinées par les jeunes du Centre de loisirs les Petits Princes et les élèves du collège Hubert Reeves. « Cela a permis, argumente Emilie Muñoz-Dennig, des actions pédagogiques comme par exemple la synergie crée avec les écoles publiques de la ville qui intègrent dans leurs programmes des sorties sur le terrain pour étudier la biodiversité, rencontrer les services municipaux afin d’échanger et de comprendre nos pratiques environnementales et le rapport que nous entretenons avec la nature ».

La sous-préfète de Condom, Isabelle Sandrané, conclura la série des discours en soulignant que pour cette œuvre « l’environnement a été le fil conducteur et le socle de la création artistique ».

Pour sa part, la Conseillère Régionale Europe Écologie Les Verts, Fatma Adda, estime « que l’art au service de la biodiversité est une expression pertinente qui peut faire comprendre à l’humanité qu’elle est en danger ».

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