Après les ravages de la double grippe aviaire, la filière de palmipèdes gras a retrouvé le moral avec une production relancée et une organisation mieux sécurisée…
Le Cifog, l’interprofession des palmipèdes à fois gras, a présenté à Paris son plan de reconquête des marchés. Les producteurs et toute la profession ont investi lourdement pour faire oublier les conséquences des épidémies successives et prendre des mesures de biosécurité.
Son président, Michel Fruchet, a rappelé que, malgré les gigantesques abattages imposés dans les élevages, la France restait au premier rang mondial de la production de foie gras.
Il faut dire que les Français ont fait preuve d’une très grande fidélité puisque 92% d’entre eux disent en consommer et que 93% des Français estiment qu’il s’agit d’un produit de qualité. Ils sont aussi une très large majorité (86%) à en déguster au moment des fêtes de fin d’année.
La production de foie gras est repartie à la hausse, avec 16.360 tonnes (+49%) pas loin du niveau de 2015 (19.250 tonnes), tandis que les élevages se sont reconstitués avec 31 millions de palmipèdes gras contre 23 millions en 2017.
La filière s’est sérieusement renforcée dans ces épreuves. Mais, le coût a été majeur pour les éleveurs, ainsi que pour les accouveurs et les transformateurs. Avec des mesures sanitaires lourdes, et des dispositifs de prévention et d’alerte. Pourtant, le prix du foie gras n’a pas été augmenté en conséquence.
Le Cifog a annoncé la création de la « 1ère Semaine nationale du foie gras », du 3 au 9 décembre. Histoire d’amplifier la consommation. A cette occasion, des centaines de restaurateurs concocteront des menus spécifiques sur le thème du foie gras et du magret.
A noter aussi que des ateliers enfants seront organisés dans plusieurs villes, avec de nombreux chefs qui initieront les plus jeunes à la réalisation de recettes.
Informations sur le site du Cifog
Illustration Pixabay.com
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