Et dans le Gers pousse du coton…

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pour un polo 100% français

C’est un phénomène unique en France jusqu’à présent, qui place Montréal-du-Gers sous les feux de l’actualité. Ici, en plein cœur du Sud-Ouest, au beau milieu des tournesols et autres semences, pousse du coton. Oui, oui, vous avez bien lu, du coton.

Tout est parti d’une idée saugrenue et d’un projet un peu fou porté par trois compères montréalais, Yohan de Wit et ses beaux-frères, Médéric et Samuel Cardeillac.

En 2016, l’envie de diversifier leurs cultures les démange. Yohan suggère alors de planter du Gossypium. L’effet de surprise retombé, les discussions vont bon train, et l’idée est approuvée. Quelques clics sur Internet plus tard, les six premières graines arrivent. Nos apprentis sorciers les plantent, et attendent. Et ça marche par Toutatis ! Dans le Gers peut pousser du coton ! C’est une grande première, puisque nulle part dans l’Hexagone on ne trouve pareille plantation.

Au printemps suivant, ils décident d’en semer sur deux hectares, après avoir investi et adapté leur matériel agricole (autre défi)  à la plante tropicale. Six mois plus tard, la récolte s’élève à 100 kg de fibres. Le sol et le climat de Gascogne semblent particulièrement convenir à cette culture, qui ne nécessite pas -ou peu- d’irrigation.

Intrépides, les heureux parents de cette première récolte s’interrogent sur son devenir. Que faire, la vendre, l’exploiter ?... Une nouvelle idée germe dans l’esprit, décidemment très éveillé, de nos trois agriculteurs : créer leur propre marque de polo. Mais pas n’importe comment. De la matière première au produit fini, tout devra être entièrement réalisé sur le territoire. Un polo 100% cocorico, 100% français. Renseignements pris sur la filière du textile, le coton sera donc récolté à Montréal, filé dans les Vosges, tricoté, teint et confectionné à Troyes.

Le 10 août dernier, la marque Jean Fil et son logo -représentant un plant à trois branches (nos trois gaillards donc)-, a proposé en prévente sur son site https://www.jeanfil.fr les cent premiers exemplaires destinés aux hommes. Et en quelques jours à peine, premières ruptures de stocks sur certaines tailles.

Patience Mesdames, dans quelques mois, quatre hectares de fleurs seront récoltés, et devraient permettre l’an prochain, aux plus réactives, la possibilité de s’offrir un Jean Fil, so chic, so frenchy !...

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