C’est ce lundi 5 mars qu’à eu lieu l’assemblée générale annuelle du Groupement des Agriculteurs de la Gascogne Toulousaine.
Après avoir été accueillis par Francis Larroque, conseiller départemental et maire d’Auradé, environ une soixantaine de participants ont vu défiler les différents rapports de l’année 2017, en présence de Christine Ducarrouge, conseillère départementale.
Les deux co-présidents, Mathieu Gasc (de Lias) et Nicolas Bayonne (de Frégouville) ont ouvert les débats, en mettant l’accent sur les soucis rencontrés dans le monde agricole mais aussi en se félicitant de l’obtention du second prix "Pierre Sarazin", assorti d’un chèque de 5000 euros, en novembre 2017, et en remerciant Francis Larroque, pour son accueil.
C’est Jeanne Laffont, la secrétaire animatrice du Groupement qui s’est chargée de présenter le bilan des actions réalisées en évoquant, avec précisions, les diverses commissions (voirie-urbanisation et PLUiH). Elle a aussi insisté sur les présentations du monde agricole aux scolaires, le nouveau site internet, les formations continues, la récolte des huiles de vidanges, la cartographie des cours d’eau, la cartographie des conductivités des sols, les contrats milieux agence de l’eau Adour-Garonne, avec un diagnostic pour la CCGT sur la zone humide de L’Isle-Jourdain et le bassin du versant de l’Heistel. Elle a enfin mentionné que pour l’avenir il fallait monter un GIEE (Groupement d’intérêt économique et environnemental).
Francis Larroque a présenté le rapport financier avec un bon résultat 2017 puisque seulement 275 euros de déficit, sans importance, vues les réserves, et des prévisions pour 2018 estimées à l’équilibre sur 30400 euros.
Jeanne Laffont a repris la parole pour en venir aux activités conviviales, à savoir les grillades de Noël 2017, le Ski-Raquettes à Saint-Lary programmé pour le 8 mars 2018 et un voyage-études à Bordeaux du 24 au 26 mais 2018 (visite port, usine Yara, caves, musée cité du vin) et d’éventuelles autres sorties.
Ensuite Jean-François Dejoux a présenté le Cesbio.
Puis, un animateur de grande qualité, Konrad Schreiber, a tenu en haleine pendant plus de deux heures les agriculteurs avec sa technique révolutionnaire qui consiste à laisser de côté toutes les machines du travail du sol et à les remplacer par des plantes et la biodiversité. En effet plusieurs années de recherches, ont conduit cet ingénieur agronome, à proposer cette révolution à venir pour le monde agricole. Ainsi on ne parlera plus d’érosion de sol, ni d’appauvrissement, la nature reprendra ses droits.
Les discussions se sont poursuivies autour d’un déjeuner-débat.