C’est un véritable hommage à sa grand-mère, Martina, et à la vie à Calanda en Aragon dans les années 30, que rend Jean-Paul Gubert dans son livre « La Rose et la Salamandre » qui vient de paraître aux éditions Jets d'Encre.
Qu’il était beau ce village, vivant au rythme des marchés et des fêtes, fleurant bon le fenouil sauvage cueilli dans la montagne, le fromage de chèvre et l’huile d’olive ! Qu’ils étaient heureux ces habitants qui reprennent vie à travers la chaleur et la mélodie des récits de Martina à ses petits-enfants ! La vie coulait, aussi paisible que l’eau des fontaines du village et du rio Guadalopillo.
Mais lorsque la guerre civile éclate, tout vole en éclat. La famille de Martina, meurtrie par les troubles, les dénonciations et la misère devra fuir, abandonnant là son village idyllique, et toutes ces années de bonheur.
Dans cet ouvrage, Jean-Paul Gubert, originaire du Gers et ayant passé une partie de sa vie à Pessan, retrace le douloureux destin des familles exilées ou détruites par la dictature franquiste. Une période de l’Histoire trop souvent laissée dans l’ombre de la Seconde Guerre mondiale.
L’auteur vit aujourd’hui en Corrèze, où il est professeur de lettres classiques et titulaire d’un diplôme d’enseignement de l’Occitan. Il donne également des cours de français pour adultes près de Figueras.