Vendredi 7 juillet en matinée le préfet, Pierre Ory, a tenu une conférence de presse portant sur les urgences médicales dans le département. Il était notamment entouré du député, Jean-René Cazeneuve, du sénateur-maire d’Auch, Franck Montaugé, du directeur de l’hôpital d’Auch, Julien Couvreur, de la vice-présidente du Conseil Départemental, Charlette Boué, du représentant de l’ARS, Jean-Michel Bley, du président du SDIS 32, Bernard Gendre, et du directeur du Samu gersois, le docteur, Laurent Guillaume.
Ce dernier avec Julien Couvreur confirmaient « que les cinq services d’urgence (4 sur Auch et 1 sur Condom) fonctionnent avec 17,5 équivalents temps plein de médecins urgentistes alors que le besoin est de 22,5 ETP ». Cette tension sur ce manque de médecins urgentistes qui a été déjà soulevée il y a peu de mois a trouvé sa solution en faisant intervenir la plateforme du Samu 31 de 20 heures à 9 heures. Du coup, dans cette tranche horaire la plateforme du 18 d’Auch se voit privée du médecin urgentiste, lequel sera dorénavant au Samu 31. Ce sera l'assistant de régulation médicale basé à la plateforme d’Auch qui prendra contact avec le médecin basé à Toulouse. Cette résolution est mise en application jusqu’au 31 décembre 2017.
Pour cela 2 lignes téléphoniques dédiées sont mises en place afin d’éviter que les appels provenant d’Auch ne se noient parmi les appels qui arrivent au Smur 32.
A noter que le recours aux urgences ne cesse d’augmenter, en 2011 il y aura eu 16 000 appels et en 2017 ce sont 23 000 appels qui arriveront à la plateforme d’Auch. Bien souvent des appels qui concernent le 3966 qui permet de joindre un médecin en dehors des heures d'ouvertures, et pas forcément pour une urgence. Ce qui fait dire à Bernard Gendre : « Nos ambulances ne sont pas des taxis pour porter de la bobologie ».