Photo : Une partie des animateurs des comités locaux d’En Marche soutenant la canditature de Gisèle Biémouret
"De nombreux électeurs (plus de 5%) ont accordé leur voix à Jean-Luc Davezac, un enfant du pays qui, n’ayant pu bénéficier de l’investiture du mouvement, se présentait en candidat libre.
D’autres ont voté pour le candidat « officiel » de LREM. Mais le connaissaient-ils vraiment ?
Le second tour est vital pour la 2nde circonscription
Sur le plan national, ce premier tour donne une majorité plus que confortable au Président, ce qui permet désormais à l’électeur gersois d’opérer un réel choix, sans pour autant affaiblir la majorité présidentielle. Dans la 1ère circonscription, J.-R. Cazeneuve, candidat compétent, investi par LREM, a toutes ses chances et nous le soutenons activement avec tous nos amis.
Concernant la circonscription n° 2, nous n’avons pas le choix :
Nous invitons l’électeur à ne pas voter pour le candidat investi et parachuté par LREM. Dans cette campagne, comme le dit Edwy Plenel, « n’importe quel âne dûment investi » avait toutes ses chances, car l’électeur allait voter LREM avant de voter pour une personne, dont il n’avait d’ailleurs jamais entendu parler. Rappelons que Chr. Soccio n’habite dans le Gers que depuis un an. Il ne connait donc rien du département. Grand navigateur politique, de l’UDI à Rama Yade, il a atterri fin 2016 à En Marche dans l’espoir de « trouver un job », puisqu’il était demandeur d’emploi. Très opaque sur ses activités professionnelles antérieures, il se prétend démissionnaire de son entreprise alors qu’il n’y a plus travaillé depuis février. Quelle est la vérité ? Un candidat ne la doit-il pas à ses électeurs ?
À ce jour, ses états de service ont consisté à distribuer des tracts et à réserver des salles pendant la campagne présidentielle. Nous le savons tous, puisque nous l’avons croisé pendant plus de quatre mois. Fébrile et hystérique pendant les derniers jours de campagne, il va jusqu’à porter plainte contre Jean-Luc Davezac pour des motifs fallacieux, au lieu de se préoccuper des questions de fond. Il ne fera d’ailleurs jamais que réciter le programme du Président, n’avançant aucune idée personnelle, rien en ce qui concerne l’avenir de notre département. Il ne peut pas représenter le Gers. Sauf à ce que nous nous en mordions les doigts très rapidement.
Gisèle Biémouret, qui aurait pu soutenir LREM, est la seule option possible.
Une députée qui a fait le job. Droite dans ses bottes et au fait des spécificités de notre territoire. Une connaissance de bien des problématiques, que ce soit l’agriculture, les petites entreprises, la santé ou le tourisme, par exemple. Nous invitons donc toutes les sensibilités de gauche à voter Gisèle Biémouret. Et nous invitons la droite, malheureusement divisée, qui nous a privés d’un deuxième tour de qualité, à faire de même. Chacun votera en son âme et conscience. Mais accordons à Gisèle Biémouret la confiance qu’elle mérite pour continuer à préserver les valeurs gersoises, tout en s’inscrivant au final, comme d’autres et quand ce sera nécessaire pour le Gers, dans la ligne de la Majorité Présidentielle.
Ce n’est pas pour la représentante du PS que nous invitons à voter, mais bien pour la personne de Gisèle Biémouret. Le seul vote de bons sens".
Signataires : les animateurs des comités locaux d’En Marche suivants, représentant quelque 300 adhérents : Marina Tanquerel (Seissan), Christophe Lhuissier (Auch), Marie Ivaldi (Masseube), Jean-Luc Davezac (L’Isle-Jourdain), Claire Daugé (Mauvezin), Jean-Pierre Laurens (Marsolan), Nathalie Lassagne (Val-de-Save), Pascale Karpoff (Fleurance), Pierre Painblanc (Montesquiou), Jean-Philippe Gérault (Bellegarde).