A l'espace Saint-Michel de Condom s'exposent un peintre et un sculpteur : C'est du plus bel effet

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Le vernissage de la quatrième exposition de la saison, dans la série « Terre d’Artistes » a eu lieu le vendredi 9 juin à l’espace Saint-Michel. L’occasion pour Marie-Claude Montané-Séailles, adjointe à la culture et présidente des Amis de Saint-Michel, de présenter les artistes : « Nous avons le plaisir d’accueillir Jean-Jacques Lantourne, peintre, et Jean-Philippe Chenet, sculpteur, deux artistes complémentaires, dans le sens où leurs œuvres associées participent à l’harmonie globale de l’exposition, bien que la genèse et l’aboutissement de leur créativité aient peu de similitude ».

Jean-Jacques Lantourne, peintre professionnel, d’Agen, se positionne lui-même comme un aventurier de la peinture, donnant au hasard une bonne part de son talent. Il évolue, en effet, dans le domaine de l’abstrait et travaille essentiellement sur l’émotion, tout en préservant l’harmonie des formes et des couleurs.

Chacun de ses tableaux est une nouvelle aventure. Son style très personnel ne ressemble à aucun autre. Il utilise un mélange de techniques et d’outils différents qui donne naissance à des œuvres pleines de mystère.

 La nature est un sujet récurrent. Parfois vive, effervescente, incandescente avec des sphères rougeâtres tel un coucher de soleil, ou bien, au contraire, très zen avec des paysages pleins de brume, de brouillards d’où émergent parfois des visages énigmatiques.

Chaque peinture de l’artiste est une quête de sérénité, une réflexion sur le rapport de l’homme à la nature, sur l’espérance. Dans la plupart de ses œuvres, le public pénètre aisément, car JJ Lantourne suggère plus qu’il ne dit. 

Jean-Philippe Chenet, sculpteur, de Marmande où il exerce le métier de médecin, évolue dans un registre où les angoisses et le désespoir de l’homme sont omniprésents. Sans doute son métier influence t-il son art.

Son inspiration ne laisse qu’une toute petite place à l’espoir. Elle pointe du doigt la détresse de l’espèce humaine et  ses doutes qui sont originels. En prendre conscience est déjà un pas vers l’espérance. Le travail du sculpteur est d’une grande finesse. Il utilise divers matériaux, pétrit l’argile, soude le fer, rajoute du bois.

On peut dire que l’œuvre centrale, l’échiquier, est un condensé du talent de l’artiste de part le choix du sujet et le travail colossal de ce jeu d’échec volontairement placé au centre de l’exposition. Il nous ramène au questionnement récurrent sur le sens même de la vie, le temps qui passe, lutter pour survivre … La vie a-t-elle un sens ? Quelle en est l’issue ? Nous avons l’éternité devant nous pour y réfléchir.

L'exposition sera présente jusqu’au 16 Juillet.

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