Nous vous emmenons aujourd’hui à la découverte d’un des candidats à la première circonscription du Gers pour les élections législatives, à travers un portrait de campagne.
Jean-René Cazeneuve, 58 ans, marié, trois grands enfants, a été investi par la République En Marche! pour candidater dans notre belle circonscription. Parachutage ou enfant du pays, il est certain que monsieur Cazeneuve fait parler de lui. Il le dira lui-même, les attaques ne sont pas toujours des plus tendres et les enjeux importants pour le nouveau gouvernement.
Mais d’où vient ce candidat ?
Jusqu’il y a peu de temps, monsieur Cazeneuve était cadre dirigeant au sein de la société Bouygues Télécom après un passage à la direction d’Apple France. Fils d’un père militaire, Jean René Cazeneuve voyage tout au long de son enfance, rencontrant de multiples cultures. Lorsqu’il parle de sa jeunesse, il l’évoque comme heureuse et ancrée dans un lieu, la maison de famille située à Auch. En voyage à travers le monde, il revient chaque année dans le Gers pour retrouver ses « racines avec délectation et gourmandise ». Jean-René Cazeneuve serait donc un enfant du pays ayant eu, comme bon nombre d’entre nous, le plaisir des dimanches aux tablées sans fin et le foin comme base de jeu.
Lorsque nous avons évoqué avec lui ses souvenirs de classe, il retient particulièrement son passage à l’école d’ingénieur de Marseille où il était Président de l’association des élèves. Environnement soudé et tourné autour du rugby, Jean-René Cazeneuve s’épanouit et fonde, avec ses camarades d’époque, la fameuse régate de la traversée du vieux port de Marseille (pour plus d’informations, suivez le lien : https://tvp.centrale-marseille.fr).
Nous nous sommes donc naturellement interrogés sur les motivations de monsieur Cazeneuve. Quel intérêt peut-il avoir à vouloir un mandat de député?
Ce qu’il faut savoir, c’est que monsieur Cazeneuve est déjà conseiller municipal auprès de la ville d’Auch depuis trois ans. Sans étiquette politique jusqu’à l’an dernier, il adhère à En Marche après avoir rencontré Emmanuel Macron, notre Président, lorsqu’il était encore ministre. En questionnant le candidat sur ses motivations, il nous répond que c’est avant tout un sentiment d’urgence face à la montée des extrêmes car « ne pas s’impliquer c’est assister en spectateur à la montée des extrêmes ». Fils et petit fils de fonctionnaires, il déclare, avec conviction, avoir été élevé « dans l’intérêt général ». En Marche! a su le séduire par sa recherche de talents, hors des clivages politiques traditionnels. En somme, il croit au renouveau des élites.
En continuant la conversation, nous abordons la question du Gers, de ses richesses et de ses faiblesses. En tant que potentiel député, il pourrait être amené à voter des textes de lois qui favorisent notre département ou le pénalise. Lorsqu’il évoque ses terres gersoises, il nous décrit un département « formidable avec des gens formidables. Selon ses propos, le Gers « est en train de passer à côté de la modernité à cause de [son] enclavement », « il faut se battre pour ce département mais il mérite plus que ce qu’il a aujourd’hui avec la nouvelle région ». Les chantiers sont nombreux pour le ou la futur(e) député(e) de notre circonscription : relance économique, désenclavement du territoire, modernisation des communications, défense de nos agriculteurs, les candidats n’ont pas fini de travailler !
Nous lui avons posé la question des chantiers prioritaires pour le Gers et pour la France, il en ressort les points suivants : pour le département, le premier chantier serait de relancer l’attractivité économique, et donc l’activité, afin de permettre la création d’emplois, et ainsi, sédentariser les jeunes familles. Deuxième chantier, les infrastructures tant numériques que routières (RN124). Troisième chantier, mais il rejoint les deux autres, le tourisme. Pour la France, synthétisons : relance de l’emploi pour la baisse du chômage en enclenchant « un cercle vertueux » notamment au travers d’une « stabilité fiscale pour les entreprises ».
Enfin, sa famille, Jean-René Cazeneuve l’évoque avec pudeur et discrétion. Il se sait soutenu.
Vous pourrez rencontrer le candidat sur Auch et sa région, il réalise actuellement du porte-à-porte, auprès des habitants et commerçants, et rencontre également des acteurs de l’activité économique gersoise.