Jeudi matin 9 décembre une bonne centaine de postiers étaient en grève dans le cadre de l’appel national des syndicats UNSA, Sud Solidaires et CGT. Une délégation a été reçue à la préfecture.
La crise sociale à la Poste (le mal-être au travail, les conditions de travail), la suppression des emplois, la flexibilité pour les facteurs, et la branche courrier-colis, ont été les principales revendications.
Concrètement sur le terrain gersois selon un délégué syndical « le rôle humain du facteur est complètement termine, il est devenu un commercial ». Et un collègue de rajouter « qu’avec le service « veillez sur nos parents » qui est payant, ce n’est pas très équitable pour ceux qui ne peuvent pas payer ». Enfin la réorganisation des services est bien loin de faire l’unanimité comme par exemple à « cette agence postale qui compte 15 facteurs, ces derniers voient leurs tournées allongées sans le moindre recrutement ».