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Tout comme les services public, les services de santé se dégradent dans le Gers. Un phénomène qui touche tous les milieux ruraux et en l'espèce le département ne fait pas exception. Après la pénurie de médecins, la concentration forcée des laboratoires d'analyses, celle des cliniques et la réforme des hopitaux en cours jusqu'ou ira-t-on ?
A Mirande comme à Condom
L'an passé la concentration de pharmacies sur Condom et donc la suppression de points de vente avait fait naître une polémique et un mouvement de mécontentement. Cette fois tout se passe en douceur ou plutôt en silence. La seconde sous préfecture suit le mouvement puisque au premier octobre la pharmacie de la rue du président Wilson a fermé ses portes. Les deux pharmacies du centre ville n'en font plus qu'une. Changement d'enseigne donc avec le départ en retraite des deux pharmaciens concernés. Quel sera l'avenir de la troisième officine jadis également située en ville, qui a migré vers le boulevard des Pyrénées voici quelques années.
Plaisance du Gers suit le mouvement
C'est au 1er janvier que l'une des deux pharmacies fermera ses portes. Là aussi regroupement favorisé aves des départs en retraite et des successeurs difficiles à trouver. Pourtant tout comme les médecins les jeunes pharmaciens sont de plus en plus nombreux sur le marché.
Les regroupements de médecins en cabinets médicaux qui devaient palier à ce qui se profilait déjà comme un manque de praticiens n'aura fait en ce qui les concerne que retarder l'échéance. Qu'en sera-t-il des regroupements de pharmacies ?