Les délégués et les chefs de service ont été accueilli par le maire Michel Labatut au Parc de La Tombe de sinistre mémoire, mais qui aujourd’hui pour les Saint-pouyards, saint-pouyardes est devenu un jardin et un espace accueillant, après avoir été ces dernières tour à tour un vélodrome et un cynodrome. Le maire devait retracer l’histoire du village qui a perdu 2000 âmes en 150 ans pour abriter actuellement un peu moins de 600 habitants et les travaux en cours avec notamment une nouvelle salle de basket en construction qui accueillera les 8 équipes de basket du village avec notamment l’équipe phare en Régionale 1.
Les dossiers d'une année sur l'autre
Le président de la CCT devait rappeler les objectifs de la CCT et l’année 2015 comme « une année fournie qui démontre le dynamisme de notre territoire ». Les conseillers communautaires responsables de commissions et les directeurs des différents services se sont succédés à la tribune pour retracer en détail les événements qui ont marqué l’année passée et dont un certain nombre se retrouveront encore d’actualité en 2016 comme la compétence scolaire qui devrait revenir sur le bureau des conseillers dans les mois à venir et devrait être compléter par la prise de compétence « école de musique ».
Le devenir de la CCT et la défense du territoire
À l’échelle de la nouvelle Région il est nécessaire d’aller vers un regroupement des communautés de communes avec une identité qui pourrait être commune autour d’un territoire celui naturel de l’Armagnac. Le Pays d’Armagnac est déjà une structure qui fait le lien entre les trois communautés de communes. Pour le président de la CCT Gérard Dubrac il est « important de mettre en place cette démarche le plus tôt possible ». Un regroupement dont le représentant de l’État le sous-préfet Jean-Charles Jobart qui a conclu la soirée, a souligné que « rien ne doit être figé ». Le président a renouvelé sa volonté de réaliser un office du tourisme sur l’ensemble de l’Armagnac, tout en rappelant qu’il ne peut y avoir de territoire sans capitale. À ceux qui pourraient lui reprocher des idées d’hégémonie, il a rappelé « je vais m’arrêter », mais pour l’heure il compte bien défendre le territoire et n’a pas hésité à épingler un certain nombre de dysfonctionnements : le Sictom : « un syndicat qui marche la tête en bas et qui ne fait pas son travail »,le numérique avec : « des zones industrielles mal desservies et des chefs d’entreprises qui s’impatientent » et qui se délocalisent dans le département voisin...
La soirée s’est terminée autour d’un buffet et des produits locaux comme le poussent-rapière et le foie gras.
