À écouter les élus communautaires ce mardi soir réunis pour débattre l’avenir de l’école en Ténarèze, le président a eu du mal à convaincre les conseillers présents à adhérer à la réflexion. C’est bien une « réflexion et non un projet » présenté à martelé à plusieurs reprises Gérard Dubrac. Un projet qui ne dit pas son nom pour bon nombre des élus, et un président qui assure que rien n’est fait. Difficile de ne pas faire un parallèle avec les débats qui ont eu lieu sur le réaménagement des promenades et du Centre Salvandy de la sous-préfecture.
Vous voulez nous culpabiliser
Tous les élus ont parlé du « bien-être de l’enfant », mais chacun avait en tête le maintien de son école dans sa commune, même si nombre d’entre eux sait que leur établissement scolaire est en sursis. Tel le maire de Castelnau sur Auvigon Maurice Boison qui lui « négocie avec l’inspection d’académie son rattachement avec La Romieu » (CC de la Lomagne Gersoise NDRL), préférant un maintien temporaire de l’école à une fermeture programmée.
Parmi les élus qui s’opposent régulièrement au président et qui dans le cadre de la prise de compétence scolaire par la CCT a toujours soutenu Gérard Dubrac sur ce sujet, Christian TouhéRumeau n’a pas admis la méthode utilisée : « Vous avez perdu un allié sur le scolaire » et à dès le début de la réunion refusé de cautionner cette : « méthode scandaleuse, vous voulez nous culpabiliser. Je ne participerai pas à ce vote ». Paul Capéran se demande « ou est l’intérêt de l’enfant dans tout ça » et de refuser le dictat de l’éducation Nationale sur le territoire.
La réflexion se poursuivra le vote ayant été acquis à la majorité, deux élus ayant voté contre Xavier Fernandez et Paul Capéran et 14 s’étant abstenus. Un résultat qui a fait dire au président Gérard Dubrac : « C’est un vote décevant ».
Le scénario des quatre unités sur le territoire
Tous les intervenants ont souligné le travail de présentation et d’analyse sur l'organisation scolaire pluriannuelle de la Ténarèze effectué par les services de la CCT. Parmi les possibilités exposées, l’organisation en quatre unités scolaires péri et extrascolaire est celle qui optimiserait les atouts du territoire notant : « les points forts avec un parcours scolaire favorisant la réussite, le bien-être de l’enfant, des structures adaptées, le renforcement de l’attractivité du territoire ». Un constat partant de la réalité du terrain, vers un premier état projeté et une proposition de réorganisation avec dans chaque unité la création de classes passerelles. Un scénario avec une projection de 2 à 3 postes en moins, la fermeture de 2 écoles, la création de 3 classes passerelles et la création de 1,5 poste.
Les quatre unités :
-Condom
-Montréal-Lagraulet-Lauraet
-Valence sur Baïse-Beaucaire-Mouchan(fermeture école de Cassaigne)
-Caussens-Blaziert-Saint Puy (fermeture école de Castelnau sur Auvigon)
Comité technique Spécial Départemental du 17 fevrier(source SNUIPP)
Suppresion de poste à Beaucaire (et transfert des CM vers Valence sur Baïse), demande d’ouverture refusée à l’école élémentaire Mendès-France de Condom.
Ecoles en situation de fermeture pour 2017 :
RPI Blaziert-Castelnau sur Auvignon-Marsolan ( - 1 poste)
Saint-Puy : (-1 poste)
Montréal du Gers (-1 poste)
Condom maternelle Jean de la Fontaine : (-1 poste)