Pétition et blocage des salles de classe contre la disparition d'un poste d'enseignant

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La mobilisation ne fait que commencer

Après une campagne d’affichage durant toutes les vacances, dans la cour de l’école et sur la Place Carnot, la mobilisation de l’Association des Parents d’Elèves (APE)  est  passée à la vitesse supérieure . La suppression d’un enseignant, donc d’une classe à la rentrée d’après les prévisions comptables de la DASEN, ne peut satisfaire les parents .

Que cela se manifeste par un regroupement de niveaux ou un sureffectif à la maternelle, c’est une dégradation des conditions de travail qui en sera la principale conséquence  et pénalisera notamment les enfants en difficulté. L’APE a commencé à manifester son mécontentement dès samedi matin , malgré la pluie, en filtrant la circulation sur la D 929 et proposant la signature d’une pétition qui sera remise à la DASEN, au Député et au Préfet. 

1150 signatures ont ainsi été recueillies en une matinée tandis que la campagne continue dans les commerces. Le slogan bien connu «  Touche pas à mon pote » était  devenu à Seissan «  Touche pas à mon poste » avec de petites mains imprimées sur les tee-shirts accrochés aux arbres.  

La mobilisation s’est poursuivie lundi,  jour de rentrée,  avec le blocage de l’accès aux salles de classe. Si les élèves étaient accueillis normalement et pouvaient se rendre librement  au réfectoire comme aux sanitaires, les parents d’élèves assurant d’ailleurs une surveillance supplémentaire, les cours n’ont pas pu être assurés. Cependant, la matinée en plein air a été coupée par une séance de dessin, à l’abri, sur le thème de la mobilisation face à la  fermeture annoncée, dessins qui seront joints aux destinataires de la pétition .Enfants et parents réunis dans ce combat !

Après la rencontre imminente avec la DASEN et suivant le résultat de cette entrevue, l’APE envisagera éventuellement de nouvelles formes d’information et de mobilisation. 

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