Nécrologie : Bernard Dupouy




C'est en 1962 que Bernard Dupouy avec femme et enfants avait quitté Ségos ou la famille ne possédait qu'une toute petite vigne d'un hectare pour acquérir une proprièté en polyclture située a Couloumé-Mondébat, Elle appartenait a un couple de Plaisance M et Mme Duprat lui courtier en vins elle cafetière place de l'église.Elle avait été louée puis abandonnée par les loueurs.Sur ce nouveau bien il y avait six hectares de vignes que Bernard Dupouy vigneron convaincu allait multiplier dans l'appellation Saint-Mont qui prenait son essort, il en devenait un pionnier. A l'âge de la retraite son fils Jacques prenait sa suite il arrivait a Plaisance ou avec beaucoup de dynamisme il parcourait la France entière pour faire connaître les vins du Saint-Mont. Débonnaire, convivial il n'avait que des amis. Sa santé s'était lentement dégradé il avait du mal a marcher mais cela ne l'empêchait pas d'aller taper la manille avec des amis . Puis brusquement une maladie est arrivée et l'a emporté . Jeudi nombre de ses amis de Couloumé-Mondébat de Plaisance du secteur coopératif l'ont accompagné lors de ses obsèques ou ses enfants ses petits enfants ont pris la parole our temoigner combien il leur était cher .Gascon pur et de toujours c'est avec son béret sur la tête qu'il est parti accompagné en l'église par la superbe "Cançon d'adui" de Nadau. 

Cançon d'adiu
E tic tac, e tic tac, Qu’ei l’òra de partir E tic tac, e tic tac, Qu’ei la crotz deus camins, Que te’n vas e donc adiu, Que’t vam seguir dincau portau, Lo hat que segueish lo briu, E atau qu’ei e qu’ei atau. Quan la mair ved partir Lo darrèr deus sons hilhs, Qui se’n va, com l’ausèth, Non sab tà quin país, Qu’ei tristèr, qu’ei doçor, Un drin com un ser de Nadau, Quan ei doça la dolor, E atau qu’ei e qu’ei atau. Hens l’eslama deu huec, Tostemps que’t vederèi, Hens la cançon deu vent, Tostemps que t’escotarèi, E adiu, ‘cò batlèu, Sus un aute caminau, Devath un aute sorelh, E atau qu’ei e qu’ei atau.

CHANSON D’ADIEU Et tic tac, et tic tac, C’est l’heure de partir, Et tic tac, et tic tac, C’est la croisée des chemins, Tu t’en vas, alors adieu, On va t’accompagner jusqu’au portail, Le destin suit son cours, Et c’est comme çà, et c’est comme çà. Quand la mère voit partir le dernier de ses fils, Qui s ’en va comme l’oiseau, Elle ne sait vers quel pays, C’est tristesse et c’est douceur, Un peu comme un soir de Noël, Quand la douleur devient douce, Et c’est comme çà, et c’est comme çà. Dans la flamme du feu, Toujours je te reverrai, Dans la chanson du vent, Toujours je t’écouterai, Adieu, à bientôt, Sur un autre chemin, Sous un autre soleil, Et c’est comme çà, et c’est comme çà.

Marcel Lavedan

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