Colloque : « L’Homme et les Animaux : vers un conflit de civilisations »
Le dimanche 2 Octobre malgré une pluie battante se rassemblèrent aux arènes du Plumaçon pour manifester contre les mesures qu’on impose pour vivre selon une règle qui permet de supprimer le milieu vivant du Sud .Etaient là , les chasseurs , les éleveurs gaveurs , des agriculteurs, des aficionados de la course landaise , de la corrida , tous ceux qui attachés à ces traditions du Sud ouest, profondément ancrés sur leur territoire et qui ne peuvent plus admettre qu’on veuille les faire vivre autrement dans l’oubli des traditions qu’ont laissé leurs aïeux. Ils refusent de se soumettre à ces mouvements animalistes fortement financés qui veulent imposer des diktats qui servent leurs dérives sectaires . Tout cela ne manque pas d’inquiéter certains politiques des philosophes , des anthropologues , des sociologues , , des psychologues , des juristes . Aussi s’est tenu le 4 octobre un colloque au Palais du Luxembourg sur le thème : « L’homme et les animaux :vers un conflit de civilisations » .Le sénateur Gérard Larcher et André Viard , président de l’observatoire des Cultures taurines , les spécialistes énumérés plus haut , ont présenté leurs recherches ,leurs opinions dans des exposés devant un vaste auditoire comprenant les maires des Villes Taurines , les repésentants des clubs taurins. Vic Fezensac était représenté par son maire Michel Espié .
Voici quelques éléments du colloque :
Dans son intervention le président Gérard Larcher a notamment déclaré :
"Vouloir considérer l’animal comme une personne aurait pour conséquence de libérer des animaux des hommes, de fracturer la communauté de destin qui les unit, ou de réduire homme et animal à des identiques, ce qu’ils ne sont pas à mes yeux.
C’est là sans doute une différence fondamentale avec l’écologie profonde, pour qui « la mort d’un humain ne signifie pas plus que la mort d’un animal »
Il est temps de revenir à la raison : il y a bien conflit de civilisation entre les représentations de Lascaux, les cultures du livre et l’écologie profonde. Au fond ce n’est pas de l’animal dont il s’agit, mais bien de la place de l’homme, c’est à dire de savoir si l’homme possède une spécificité différente par rapport à toutes les autres espèces. C’est ma conviction, qui explique mon engagement personnel et mon engagement politique".
Au terme d’une journée d’exposés brillants de la part de philosophes, antropologues, sociologues, juristes, psychiatre, etc et de témoignages souvent émouvants des représentants de toutes les filières concernées, qui ont permis de mettre en évidence les dérives sectaires du mouvement animaliste, les conclusion exposées par la sénatrice des Landes Dany Michel au nom du sénateur Jean-Louis Carrère, empêché par un problème familial, se sont terminées sur l’annonce de la création d’une commission d’enquête parlementaire sur le mouvement animaliste :
"Je demanderai donc, avec de nombreux autres sénateurs, qu’une commission d’enquête parlementaire soit mise en place pour étudier la réalité de ce phénomène inquiétant dont les ramifications et le financement s’étendent dans le monde entier. Pays des Droits de l’Homme, la France ne doit pas permettre que ceux-ci soient plus longtemps bafoués ».
En complément du colloque « L’Homme et les animaux, vers un conflit de civilisations ? » les maires des sept principales villes taurines françaises (Arles, Bayonne, Béziers, Dax, Mont de Marsan, Nîmes, Vic Fezensac), se sont réunis au Sénat le lendemain (mercredi 5), et ont ratifié la « Charte pour les libertés et la diversité des cultures », qui a été remise au Président du Sénat. Elle sera envoyée demain.