Ce n’était pas une grève mais le cœur y était en manifestant dans le hall de la chambre d’agriculture ce 17 septembre lors de la pause méridienne de 13 h à 13 h 30, « afin de ne pas diminuer le pouvoir d'achat des salariés », précise Nathalie Michaux, déléguée syndicale CFDT. Ils étaient cependant une quarantaine à avoir répondu « symboliquement » au mouvement national, le dernier mouvement remonte à 2016. Huit ans plus tard, c'est une question de salaires, ou plutôt d'absence d'augmentation de salaire.
Nathalie Michaux rappelle « qu’il y a eu le point gelé de 2012 à 2022, en juillet 2022 l’augmentation a été de 2,75% (les fonctionnaires : 4%), et en juillet 2023 ce sera une hausse de 1,75%, soit au total 4,50% pour une inflation de 6,60%). Le 11 septembre la commission nationale paritaire a refusé de mettre la demande de revalorisation prioritaire dans l’ordre du jour, elle a été reléguée aux questions diverses. Nous avons quitté la séance ».
Quant au président de la chambre d’agriculture, Bernard Malabirade, celui-ci approuve, selon le syndicat, la démarche des grévistes.
De nouvelles négociations devraient être entamées le 10 octobre prochain.