.jpg)
Le président de la Chambre d’agriculture, Bernard Malabirade, et son vice-président chargé de l’emploi, Stéphane Minguet, ont tenu une conférence de presse mercredi 17 janvier dont l’objet était de passer en revue les principaux faits marquants pour l’année 2023.
En premier lieu « une bonne surprise » celle du nombre d’installations avec 97 dossiers déposés pour en moyenne 70 dossiers par an soit une augmentation de 40%. « C’est un signal positif qui n’est pas dû au hasard mais lié au nombre d’actions menées auprès des cédants et aussi à l’attractivité du département qui offre une diversité de productions lesquelles peuvent amener des vocations ».
Et il en faudra beaucoup de vocations dans les années à venir quand on sait que 45% des agriculteurs du Gers ont plus de 55 ans. « C’est en valorisant nos métiers et en sensibilisant les collégiens dès la 4e et la 3e en plus des lycées agricoles sur le monde l’agriculture et son attractivité que nous pouvons intéresser les jeunes au métier d’agriculteur», avance Stéphane Minguet. Pour autant la Chambre d’agriculture continuera à mettre l’accent sur les journées transmissions et sur le point accueil transmission.
Concernant la vaccination des canards ceux qui ne sont pas en autarcie auront une troisième dose de vaccin contre l’influenza aviaire. Quant au dossier d’indemnisation portant sur la MHE (Maladie hémorragique épizootique) celui est en cours de finalité au ministère de l’agriculture. Bernard Malabirade rappelle que un tiers des vaches atteintes de la MHE ont avorté.
« Le sujet de l’eau est toujours un sujet crucial avec un enjeu considérable », martèle Bernard Malabirade. Eau potable, agriculture, industrie, tourisme, environnement, biodiversité ne pourront se maintenir et se construire que grâce à une politique de l'eau volontariste. Parmi les mille et une piste le président de la Chambre d’agriculture estime « que la reconquête des volumes passe aussi par le curage des lacs ».