Chansons de là où l’œil se pose, le nouvel album de Juliette, affiche une capacité à mêler l’anecdotique et le tragique, les objets et les Hommes. Le rire et les larmes. Le soleil et les ombres. Le petit théâtre de la vie. Chez Juliette, on passe d’une émotion à l’autre. Dans ce disque à la magie tangible, où le quotidien se transforme, il y a donc la vie, dans tous ses paradoxes, des chiens, des pouët pouët, des cloches, un violoncelle, une première pour elle, des c(h)oeurs qui battent et qui refusent d’abdiquer, des voitures oubliées, le diable et plein d’autres choses. Chaque chanson est un nouvel acte d’une pièce de théâtre, un nouveau rideau qui s’ouvre, un univers qui se dessine. L'album a été réalisé avec son complice Renaud Letang.
" Seule chez moi, j’attends mes copains, complices, musiciens, pour une ultime répétition avant concert. Ils arrivent et nous commençons à jouer. Seulement voilà, en cours de route, une information tombe, qui nous rappelle une actualité récente, quelque peu traumatisante. Nous sommes tenus au confinement strict à effet immédiat. Nous voici donc cloîtrés chez moi, pour une durée indéterminée. Qu’allons-nous jouer ? Où trouver l’inspiration ? Et surtout, y aura-t-il assez de bières ? Lorsqu’il ne peut plus regarder dehors, l’œil se pose sur les objets du quotidien, les traces du passé, les souvenirs hétéroclites de nos vies rêvées et chantées, pour raconter de toutes nouvelles histoires… Des histoires d’escaliers, de poivrons, de perruques, de 2CV, de housses et de couettes et autres épisodes ironiques, nostalgiques ou douloureux. Des histoires de nous qui sommes enfermés. Et libres. " Juliette