Nougaroulet : la caserne de la dernière chance
Emmanuel Macron a reconnu lors d’un entretien pour France 3 axé sur la sécurité que « nous avons un problème de sécurité ». Cette déclaration au bout de la sixième année de son mandat montre la déconnexion du président de la République face à l’ensauvagement de notre pays.
Les chiffres du ministère de l’Intérieur pour l’année 2022 sont catastrophiques :
*84 500 violences sexuelles (soit une hausse de 11% en un an ou encore 1 violence sexuelle toutes les 7 minutes),
*353 600 coups et blessures volontaires (soit une hausse de 15% en un an ou encore violence gratuite toutes les 44 secondes),
*211 800 cambriolages (soit une hausse de 11% en un an ou encore 1 cambriolage toutes les 3 minutes).
Dans ce même rapport, le lien entre l’immigration et l’insécurité est avéré. Si les étrangers représentent 8% de la population en France, ils représentent 41% des mis en cause dans les cas de cambriolages, 35% pour les vols ou encore 17% pour les coups et blessures volontaires.
Seule annonce présidentielle : la mise en place de 238 nouvelles brigades de gendarmerie dont celle de Nougaroulet dans notre département du Gers. Elle ne serait totalement effective qu’à horizon 2028-2030. Bien qu’allant dans le bon sens, cette annonce est insuffisante car en 20 ans ce sont 500 brigades de gendarmerie qui ont été fermées sous couvert de fusion et de centralisation.
N’oublions pas dans le Gers les multiples dissolutions depuis des années, pour mémoire la brigade motorisée de Barcelone du Gers, la brigade de gendarmerie d’Estang, de Miradoux…….