L’EFS Occitanie fête la gastronomie en octobre pour sensibiliser au don de sang et de plasma

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L’EFS Occitanie fête la gastronomie en octobre pour sensibiliser les Occitans au don de sang et au don de plasma
Dans toute la région Occitanie, le mois d’octobre sera sous le signe de la gastronomie avec des semaines gastronomes organisées dans toutes les Maisons du don de l’Etablissement français du sang (EFS).
Le principe est d’offrir une collation raffinée et haute en saveurs, préparée en partenariat par des chefs étoilés ou des artisans locaux renommés.
Deux principaux objectifs sont poursuivis à travers ces événements : fidéliser les donneurs Occitans en leur offrant une expérience unique et gourmande, et recruter de nouveaux donneurs.
Au menu dans votre Maison du don de Auch
Une collation raffinée et originale préparée par les futurs chefs de l’École des métiers du Gers.
À la Maison du don de Auch : Centre Hospitalier - Parking N°1 Allée Marie Clarac.
▪ Le mardi 3 octobre de 8h30 à 13h30 et de 14h30 à 18h,
▪ le jeudi 5 octobre de 10h à 13h30 et de 14h30 à 19h, et,
▪ le samedi 7 octobre de 9h à 17h.
Le don de plasma se déroule uniquement sur rendez-vous sur dondesang.efs.sante.fr, et la prise de rendez-vous est fortement recommandée pour le don de sang.
Un événement attendu par les donneurs qui porte ses fruits
La campagne gastronome permet de mobiliser les donneurs en alliant générosité et plaisirs culinaires.
Pendant cette semaine gastronome, la Maison du don attend 52 donneurs de sang et 45 donneurs de plasma.

L’EFS recherche des donneurs de plasma
Méconnu du grand public, le don de plasma est pourtant vital pour des personnes souffrant de maladies chroniques. En effet, de très nombreux patients sont soignés chaque année grâce à des médicaments produits à partir des protéines extraites du plasma (comme les immunoglobulines), ou directement par des transfusions de plasma. Au cours des dernières années, les usages du plasma n’ont cessé de se diversifier et de s’amplifier. Cette hausse de la demande s’explique notamment par le vieillissement de la population, l’augmentation des maladies chroniques, ou encore l’évolution des pratiques médicales. Ces nouveaux usages créent une situation de distorsion entre l’offre et la demande en France, comme dans de nombreux pays. En Occitanie, en 2023, 29 000 dons sont attendus, soit 9000 poches supplémentaires par rapport à l’année dernière.

Sur la Maison du don de Auch, c’est 622 poches de plasma qui doivent encore être prélevées avant la fin de l’année pour répondre aux besoins.

BON À SAVOIR
Lors d’un don de plasma, seul le plasma du sang du donneur est extrait. Les globules rouges lui sont restitués.
Cette méthode, dite « par aphérèse », permet de collecter deux à trois fois plus de plasma que lors d’un don de sang. Le prélèvement dure entre 45 et 60 minutes, auquel il faut ajouter 20 minutes de collation à la Pause A+.
Pour donner son plasma, il faut être en bonne santé, avoir plus de 18 ans et moins de 65 ans et respecter 2 semaines entre deux dons de plasma ou un don de plasma et tout autre don (sang total ou plaquettes).


Un enjeu de souveraineté sanitaire
Si à ce jour en France, aucun patient nécessitant une transfusion sanguine n’a manqué du produit sanguin dont il avait besoin, la situation est différente concernant les médicaments produits à partir du plasma. Les diverses crises sanitaires et géopolitiques de ces dernières années ont mis en lumière l’enjeu de la souveraineté sanitaire de la France et les médicaments dérivés du plasma n’y font pas exception.
Accroître les capacités nationales de collecte de plasma et augmenter le nombre de médicaments produits à partir de plasma fabriqués en France est donc aujourd’hui un enjeu de souveraineté nationale. A cet effet, l’EFS, en lien avec les autorités sanitaires, a pour objectif de prélever 1,4 million de litres de plasma d’ici 5 ans, ce qui représentera à cette échéance 700 000 prélèvements supplémentaires par an.
En France, seuls 37% de la population se sent suffisamment informés sur le don de plasma. « C’est un chiffre relativement bas lorsqu’on le compare au don de sang et qui doit évoluer ; c’est un enjeu de santé publique ! Face à cette méconnaissance du sujet chez le grand public, une campagne nationale d’envergure s’imposait. Le spot TV place côte à côte un patient et un donneur de plasma dans deux situations bien différentes. Tous deux anonymes l’un pour l’autre, ils sont pourtant liés : ce geste généreux, bénévole et anonyme qu’est le don de plasma permet aux patients de vivre leur vie, tout simplement », explique Lola Terrasson, Directrice de la communication de l’EFS.

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